2015
DOI: 10.4000/tipa.1448
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Créoles et français : Quelques différences dans la valence verbale1

Abstract: TIPA. Travaux interdisciplinaires sur la parole et le langage 31 | 2015 L'impact du contact entre les langues Créoles et français : Quelques différences dans la valence verbale Creoles and French: some differences in valency patterns

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“…Cependant, étant donné les deux points ci-dessus, nous voudrions proposer, pour les deux morphèmes, l'hypothèse d'une convergence étymologique, processus qui nous semble être compatible avec les conditions de la créolisation, et avec la présomption d'un contact prolongé des créolophones avec leurs langues d'origine (Mufwene 2005, 148-149, Aboh 2015. Le concept de convergence sera ici défini selon Kriegel (2015) et selon Kriegel,Ludwig & Pfänder (à paraître,[13][14][15][16]) comme un processus qui impacte des choix lexicaux et entraîne un « renforcement mutuel de traits linguistiques de langues en contact », dont les locuteurs perçoivent des similarités (Kriegel 2015, § 16). Selon la conception de ces linguistes, la convergence présuppose un processus de « copiage 6 » d'un élément à partir d'un système linguistique A, en vertu d'une similarité subjectivement perçue par les sujets parlants entre cet élément et un élément (ou bien une tendance grammaticale) d'un système linguistique B. Ces auteurs précisent pertinemment que la nouvelle unité (la « copie » selon la terminologie inspirée de Johanson) issue de ce processus ne saurait constituer une reproduction à l'identique de l'élément copié, compte tenu de la complexité de la situation de contact sous-tendant ce processus (Kriegel, Ludwig & Pfänder, 13-16 et Kriegel, Ludwig & Salzmann 2019, 181) 7 .…”
Section: Introductionunclassified
“…Cependant, étant donné les deux points ci-dessus, nous voudrions proposer, pour les deux morphèmes, l'hypothèse d'une convergence étymologique, processus qui nous semble être compatible avec les conditions de la créolisation, et avec la présomption d'un contact prolongé des créolophones avec leurs langues d'origine (Mufwene 2005, 148-149, Aboh 2015. Le concept de convergence sera ici défini selon Kriegel (2015) et selon Kriegel,Ludwig & Pfänder (à paraître,[13][14][15][16]) comme un processus qui impacte des choix lexicaux et entraîne un « renforcement mutuel de traits linguistiques de langues en contact », dont les locuteurs perçoivent des similarités (Kriegel 2015, § 16). Selon la conception de ces linguistes, la convergence présuppose un processus de « copiage 6 » d'un élément à partir d'un système linguistique A, en vertu d'une similarité subjectivement perçue par les sujets parlants entre cet élément et un élément (ou bien une tendance grammaticale) d'un système linguistique B. Ces auteurs précisent pertinemment que la nouvelle unité (la « copie » selon la terminologie inspirée de Johanson) issue de ce processus ne saurait constituer une reproduction à l'identique de l'élément copié, compte tenu de la complexité de la situation de contact sous-tendant ce processus (Kriegel, Ludwig & Pfänder, 13-16 et Kriegel, Ludwig & Salzmann 2019, 181) 7 .…”
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