“…recherches attestent du fait que les jeunes femmes « sont toujours perçues, et se perçoivent, comme les "gardiennes du temple de la santé sexuelle et reproductive" » (Beltzer & Bajos, 2008, p. 442). Elles portent la responsabilité de la santé sexuelle, abordant davantage les questions relatives à la contraception ou aux IST, et ce, dès le début de la vie sexuelle (Ehlinger et al, 2016;Laurent & Collet, 2016;Thomé, 2016). C'est un processus de moralisation des risques relatifs à la sexualité qui se met ainsi en place, en fonction du groupe social auquel l'individu appartient (en l'occurrence, garçons versus filles) (Douglas, 1994;Douglas & Wildavsk, 2002).…”