“…Au terme d'emprunts théoriques successifs (Fortis 2010b pour plus de détails), le traitement de ces questions conduisit Rosch aux positions suivantes : les catégories « sémantiques » sont organisées comme les catégories « naturelles », autour de prototypes (tous les membres ne sont pas également typiques de la catégorie, ils sont associés par une ressemblance de famille) ; la catégorisation est probabiliste, ce qui signifie que les indices permettant d'affecter un item à une catégorie ont une force probatoire (ou cue validity, validité d'indice) plus ou moins élevée ; enfin, il existe un niveau privilégié de catégorisation, le niveau de base, où la discontinuité morphologique (perceptive et motrice) du référent par rapport au niveau supérieur est maximale, et où les validités d'indice cumulées sont maximales 15 ; les hiérarchies taxinomiques sont donc, pour ainsi dire, formées « naturellement » (Rosch 1976(Rosch , 1977(Rosch , 1978Dubois & Resche-Rigon 1995 et Dubois & Cance, ce numéro, pour une critique de cette notion de naturalité). 4.3.2.…”