Abstract:We here report the oldest remains (teeth) of the African tigerfish (Hydrocynus) from the Oued Méridja and Garet Dermchane sections, Hamada of Méridja deposits, in southwestern Algeria. The tigerfish, a large carnivorous fish today represented by several species in the freshwaters of Africa, was previously found in upper middle to upper Eocene deposits in Egypt and Libya. The remains described here are several million years older, being early to middle Eocene in age, and are associated with other fish elements including lungfish, polypterid, amiiform, possible cichlid, and Alestes and Brycinus material, along with several fish elements that cannot be associated with a specific taxon and some fragmentary amphibian bones. This represents the first detailed description of a freshwater fish assemblage from the Eocene of Algeria, although a short list of fish taxa from Eocene Algerian deposits was previously reported. Furthermore, these new Algerian fossils allow us to assess the hypothesized existence of an east-west or west-east hydrological connection between eastern and western parts of northern Africa. We suggest that the shared presence of tigerfish in the Eocene deposits of Algeria, Libya, and Egypt does not necessarily indicate a permanent (i.e., nonseasonal) connection east-west or west-east among these areas. Rather, the observed faunal similarities could have been the result of seasonal flooding that caused the dispersal of Hydrocynus and associated taxa across coastal flood plains.Résumé : Nous rapportons ici la découverte des plus anciennes dents fossiles représentant le poisson-tigre africain (Hydrocynus) dans les coupes de l'Oued Méridja et de Garet Dermchane, Hamada de Méridja, sud-ouest algérien. Le poisson-tigre, un grand poisson carnivore aujourd'hui représenté par plusieurs espèces dans les eaux douces africaines, avait déjà été découvert dans des sédiments datant de la fin de l'Éocène moyen à supérieur en Égypte et en Libye. Les fossiles que nous décrivons ici sont plus anciens de plusieurs millions d'années, datant de l'Éocène inférieur et moyen, et sont associés à d'autres fossiles de poissons, parmi lesquels des fossiles de dipneuste, de polyptéride, d'amiiforme, de cichlide probable, et des éléments ressemblants à Alestes et Brycinus, ainsi que des ossements de poissons ne pouvant pas être identifiés de manière certaine et des fragments d'os d'amphibiens. Ceci représente la première description détaillée d'une faune de poissons d'eau douce de l'Éocène provenant d'Algérie, bien qu'une courte liste de poissons découverts dans des sédiments de l'Éocène algérien fut précédemment publiée. En outre, ces nouveaux fossiles algériens nous permettent d'évaluer l'hypothèse d'une connexion hydrologique est-ouest ou ouest-est, à travers l'Afrique du Nord. Nous suggérons que la présence de poissons-tigres dans l'Éocène de l'Algérie, de la Libye et de l'Égypte n'indique pas nécessairement une connexion permanente (non saisonnière), mais plutôt que les similarités observées entre ces faunes auraient ...