RésuméIntroduction : Les tumeurs rétropéritonéales forment un groupe hétérogène de tumeurs rares (< 1 % de toutes les tumeurs), dont 80 % sont malignes. Leur identification et la connaissance de leur pronostic sont les conditions essentielles à leur prise en charge thérapeutique. Le diagnostic positif était fait par TDM abdomino-pelvienne. Le traitement était surtout chirurgical, visant l'exérèse complète de la masse tumorale, avec ou sans thérapie adjuvante (radiothérapie, chimiothérapie) selon l'analyse histologique. Les tumeurs mésoder-miques sont les plus fréquentes (63,6 % ; n = 5) : deux liposarcomes (18 %), deux lymphomes malins (18 %), un hémangiopéricytome (9 %), un léiomyosarcome (9 %), et un cas de rhabdomyosarcome (9 %). Le taux de tumeurs ectodermiques était de 27,4 % (n = 3) ; il s'agit de deux cas de schwannome (18 %) et un cas de ganglioneuroblastome (9 %). Aucune tumeur vestigiale, contre un cas de tumeur pseudo-inflammatoire (9 %). Une évolution favorable a été obervée chez près de la moitié des patients (40 %); on a noté quatre cas de récidive, trois cas de patients perdus de vue, et un décès. Conclusion : Dans notre série, les tumeurs mésodermiques malignes restent les plus fréquentes, sans prédominance d'âge et de sexe. Les tumeurs rétropéritonéales gardent un pronostic sombre, étant donné que nos patients sont vus à un stade tardif, et aussi du fait du potentiel malin et récidivant de ces tumeurs.