Les motivations à faire le Chemin de Compostelle ont changé, mais cet élément est peu pris en compte par les acteurs publics. Notre recherche montre un décalage entre les attentes des pratiquants et les stratégies publiques. Ce décalage vient du fait qu’il n’existe aucun outil formel pour mesurer ces attentes, ce qui nuit à la satisfaction de l’expérience et fragilise la destination en elle-même. Pour combler cette absence, cet article basé sur une étude empirique (n= 399) propose une échelle en cinq dimensions, validée en trois langues. Les implications de ce travail sur le management public sont présentées et discutées.