Given the substantial impacts of non-native species on invaded systems, an understanding of the rates and spatial patterns of invasive spread is critical. Spread may vary across spatial scales, with dispersal of invasive species occurring both via diffusive spread at local sites and long-distance jump dispersal at larger scales. Research on earthworm invasions in North American forests has focused on patterns of spread across landscapes, with less examination of spread at local sites. We sampled the exotic earthworm Dendrobaena octaedra (Savigny, 1826) on 500 m × 500 m grids at three sites in the boreal forest of northeastern Alberta in 2006 and again in 2012-2013 to examine distributional changes over time. Earthworms spread farther from roads (the presumed site of initial introduction) over time, and spatial patterns at our sites suggest transport by vehicles and waterways are key vectors of dispersal at the local level. Spread was estimated to be occurring at a rate of at least 17.9 m/year. Our study indicates that both diffusive spread and jump dispersal of earthworms can be important at local scales and that local diffusive spread may be substantially higher than previously estimated.Résumé : Étant donné les impacts considérables des espèces non indigènes sur les systèmes envahis, la compréhension des taux et de la distribution spatiale de la dissémination envahissante est d'une importance critique. La dissémination peut varier selon l'échelle spatiale, la dispersion d'espèces envahissantes s'effectuant tant par dissémination par diffusion à l'échelle locale que par dispersion par grands sauts à des échelles plus grandes. La recherche sur les invasions de lombrics dans les forêts nordaméricaines s'est axée sur les motifs de dissémination à l'échelle des paysages, s'intéressant moins à la dissémination locale. Nous avons échantillonné du lombric exotique Dendrobaena octaedra (Savigny, 1826) sur des grilles de 500 m × 500 m en trois sites dans la forêt boréale du nord-est de l'Alberta en 2006, puis en 2012-2013, afin d'examiner les variations de leur répartition dans le temps. La dissémination des lombrics s'éloignait des routes (sites présumés de l'introduction initiale) avec le temps, les motifs de répartition spatiale dans les sites étudiés donnant à penser que les véhicules et les cours d'eau constituent des vecteurs clés de la dispersion à l'échelle locale. Il a été estimé que la dissémination s'effectuait à un taux d'au moins 17,9 m/an. Notre étude indique que tant la dissémination par diffusion que la dispersion par sauts des lombrics peuvent être importantes à des échelles locales et que la dissémination locale par diffusion peut être sensiblement plus importante que ce que laissaient croire les estimations passées. [Traduit par la Rédaction]