“…De ce point de vue, nous pensons, à la suite de Georges Snyders, que pour éviter une rupture dans la communication pédagogique, l'enseignant devrait s'efforcer de connaître la culture des jeunes : « Pour qu'il y ait joie, écrit-il, la première condition me semble être une certaine continuité entre la culture vécue des jeunes et celle que l'on veut leur inculquer. Cela suppose que les enseignants reconnaissent sens et valeur à la culture des jeunes, que celle-ci se manifeste par le rock, le Tour de France ou le sport » (1996, p. 254); 4/ Un principe dialectique qui refuse de voir dans la distinction entre la culture première et la culture élaborée une opposition tranchée, et qui autorise de prendre en compte la culture et les références premières des jeunes pour les amener à des formes plus élaborées de culture (Dumont, 1981b(Dumont, , 1994Fabre, 2011;Meirieu, 1995;Simard, 2004;Snyders, 1996). Dans les mots de Georges Snyders, il s'agit bien ici de la dialectique de la continuité et de la rupture, où il s'agit de penser ensemble la continuité et la rupture, la « culture vécue des jeunes » et ce que nous désirons collectivement leur transmettre.…”