“…Parmi les systèmes proposés par les écotoxicologues comme indicateur possible de pollution figurent les monooxygénases à cytochrome P450 (LINDSTRÔM-SEPPÀ et al, 1985 ;PAYNE et al, 1987 ;VINDIMIAN et GARRIC, 1989 ;NARBONNE et al, 1991) et à un degré moindre, les transferases (ANDERSSON et al, 1985 ;JEDAMSKI-GRYMLAS et al, 1995). De nombreuses publications démontrent que des polluants majeurs de l'environnement tels que les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) ou les polychlorobiphényles (PCB) sont des inducteurs puissants du CYP1 A, un des isozymes du cytochrome P450 (MONOD et al, 1988 ;GOKS0YR et FÔRLIN, 1992 ;HAASCH et ai, 1993). Cependant, la plupart de ces travaux ne considérant que les enzymes hépatiques mettent en oeuvre des doses importantes de polluants ou utilisent des voies d'exposition telles que l'injection intrapéritonéale très éloignées de la situation de terrain.…”