― For some years, research in the field of growth endocrinology has been mainly focused on growth hormone (GH). However, it appears that GH does not always control growth rate. For instance, it does not clearly influence intra-uterine growth : moreover, although the results of GRF or GH administration appear convincing in rats, pigs or heifers, this is not the case in chickens and lambs. In addition, GH does not always clearly stimulate somatomedin production, particularly diring food restriction and fetal life, and in hypothyroid animals or sex-linked dwarf chickens. In such situations, this phenomenon is associated with a reduced T3 production, suggesting a significant influence of thyroid function on GH action, and more generally, on body growth. In fact, numerous data demonstrate that thyroid hormone is strongly involved in the regulation of body growth. In species with low maturity at birth, such as the rat. T4 and T3 affect postnatal growth eleven days earlier than the appearance of GH influence. In contrast to GH, thyroid hormone significantly influences fetal growth in sheep. Moreover, the body growth rate is clearly stimulated by T3 in dwarf animals. In addition to its complex metabolic effects involved in the general mechanisms of body growth, thyroid hormone stimulates the production of growth factors, particularly EGF and NGF. Moreover, it affects GH and somatomedin production and also their tissue activity. All these results strongly suggest that it would be difficult to study GH regulation and physiological effects without taking thyroid function into account. body growth ― thyroid hormone ― GH ― GRF ― IGF Résumé ― Hormones thyroïdiennes et croissance. Interactions avec l'axe somatotrope. Depuis plusieurs années, les recherches concernant l'endocrinologie de la croissance sont particulièrement orientées sur l'hormone de croissance (GH). Il semble cependant que le GH ne contrôle pas la croissance dans toutes les situations. Ainsi, elle ne semble pas influencer la croissance intra-utérine; de plus, si les résultats de l'administration de GRF ou de GH sont convaincants chez le rat, le porc ou le bovin, ils s'avèrent plus décevants chez le poulet ou le mouton. D'autre part, la GH n'induit pas toujours une stimulation de la production de somatomédines, notamment pendant la vie intra-utérine, au cours de la restriction alimentaire, ainsi que chez les animaux hypothyroitiiens et chez les poulets nains (nanisme lié au sexe). Dans toutes ces situations particulières, la déficience de stimulation des somatomédines par la GH est associée à une production réduite de T3, ce qui suggère une influence significative de la fonction thyroïdienne sur les effets de la GH, et plus généralement sur la croissance. En fait, de nombreux résultats démontrent que les hormones thryoïdiennes sont impliquées dans la régulation de la croissance corporelle. Chez les espèces à faible maturité à la naissance telles que le rat, la T4 et la T3 influencent la croissance postnatale bien avant qu...