Effects of oil intake in the conditioned place preference test in mice

Imaizumi, Masahiro; Takeda, Masami; Fushiki, Tohru

doi:10.1016/s0006-8993(00)02416-1

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“…In short-term 2-bottle choice tests, mice prefer vegetable oils to sucrose, itself a highly palatable substance (20). In addition, conditioned place preference (CPP) tests have demonstrated a reinforcing effect of corn oil on mice (6). In comparison to rats fed on regular chow diets, rats fed on a high-fat diet show a greater food intake and became overweight as a result (1).…”

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confidence: 99%

POMC and orexin mRNA expressions induced by anticipation of a corn-oil emulsion feeding are maintained at the high levels until oil ingestion

et al. 2006

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We investigated the gene expression dynamics of several hypothalamic neuropeptides associated with appetite regulation when rats are anticipating being fed a corn-oil emulsion. For 5 days at the same hour each day, rats were fed 5% corn oil emulsifi ed with 0.3% xanthan gum or the vehicle for 20 min. On Day 6, the 5% corn oil emulsion or the vehicle (Vehicle) was presented to the rats, some of which (Oil-intake) were allowed to eat it and some of which (Oil-anticipation) were kept from eating it. Despite waiting a corn-oil, the mRNA levels of proopiomelanocortin (POMC), a β-endorphin precursor, and orexin showed increases, and high levels of mRNAs of POMC and orexin were maintained for 30 min after the corn-oil was placed before the rats, and only gradually decreased through 150 min. However, the mRNA levels of POMC and orexin in the hypothalamus were decreased within 30 min after starting to ingest the corn-oil emulsion. These results suggest that POMC and orexin mRNA expression was induced by the anticipation in rats after learning the palatability of 5% corn oil emulsion, and the induced mRNA expression based on the anticipation was maintained for at least for 30 min as the rats eagerly waited for ingestion.Obesity resulting from excessive energy ingestion is a serious health issue. Despite warnings about excessive ingestion of high-fat foods, there currently appears to be no decrease in consumption of such foods (3,11,18,22). It is thought that many mammals prefer to consume high-fat foods due to their pleasant taste, flavor, and texture. In short-term 2-bottle choice tests, mice prefer vegetable oils to sucrose, itself a highly palatable substance (20). In addition, conditioned place preference (CPP) tests have demonstrated a reinforcing effect of corn oil on mice (6). In comparison to rats fed on regular chow diets, rats fed on a high-fat diet show a greater food intake and became overweight as a result (1). Understanding why mammals, including humans, prefer high-fat foods will provide important information for regulating oil ingestion and thus maintaining good health.Several neuropeptides produced in the hypothalamus mediate feeding behavior. These include proopiomelanocortin (POMC), produced in arcuate nucleus of hypothalamus, and physiologically co-active peptides like beta-endorphin, adrenocorticotropic hormone (ACTH) and melanocyte-stimulating hormone (MSH) (4, 17). We discovered that betaendorphin, an opioid peptide, is released just after dietary oil ingestion in rats (12). Moreover, the gene expression of POMC (a precursor of beta-endorphin) increased just before dietary oil ingestion (12).

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POMC and orexin mRNA expressions induced by anticipation of a corn-oil emulsion feeding are maintained at the high levels until oil ingestion

et al. 2006

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“…Cette préfé-rence s'inscrivant dans la durée, on peut se demander s'il existe une addiction aux lipides chez le rongeur. Le fait que des souris consomment volontairement de l'huile au cours de tests de récompense classiquement utilisés pour évaluer les comportements addictifs supporte cette hypothèse [35]. En revanche, aucune addiction n'est constatée quand l'huile est délivrée directement dans l'estomac 60 min avant le conditionnement [35].…”

Section: Resultsunclassified

“…Le fait que des souris consomment volontairement de l'huile au cours de tests de récompense classiquement utilisés pour évaluer les comportements addictifs supporte cette hypothèse [35]. En revanche, aucune addiction n'est constatée quand l'huile est délivrée directement dans l'estomac 60 min avant le conditionnement [35]. Il semble donc que ce soient les informations d'origine orosensorielle qui jouent un rôle prépondérant dans la consommation volontaire de lipides.…”

Section: Resultsunclassified

Perception gustative des lipides alimentaires : paradigme et paradoxes

Gaillard

Passilly-Degrace

Besnard

2008

OCL

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“…Cette préférence s'inscrivant dans la durée, on peut se demander s'il existe une addiction aux lipides chez le rongeur. Le fait que des souris consomment volontairement de l'huile au cours de tests de récompense (conditioning place preference, classiquement utilisés pour évaluer les comportements addictifs), en dépit d'un environnement hostile, supporte cette hypothèse [22]. Ce comportement addictif n'est observé quand l'huile est délivrée directement dans l'estomac 60 minutes avant le conditionnement [22].…”

Section: Les Graisses Alimentaires Sont Perçues Par L'organisme Via Dunclassified

“…Le fait que des souris consomment volontairement de l'huile au cours de tests de récompense (conditioning place preference, classiquement utilisés pour évaluer les comportements addictifs), en dépit d'un environnement hostile, supporte cette hypothèse [22]. Ce comportement addictif n'est observé quand l'huile est délivrée directement dans l'estomac 60 minutes avant le conditionnement [22]. Il semble donc que ce soit les informations d'origine orosensorielle qui jouent un rôle prépondérant dans ce comportement alimentaire de type addictif.…”

Section: Les Graisses Alimentaires Sont Perçues Par L'organisme Via Dunclassified

Rôle des lipides dans la régulation du comportement alimentaire

Gaillard

Martin

Passilly-Degrace

et al. 2008

OCL

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Key words: lipid preference, feeding behaviour, addiction, health Physiologiquement, le comportement alimentaire résulte de l'intégration de signaux multiples (nerveux, hormonaux, métaboliques) convergeant vers des zones spécifiques du système nerveux central pour y être intégrés. Ces informations d'origine nutritionnelle conditionnent à la fois le choix des aliments à consommer (préférence ou aversion) et les déterminants de la prise alimentaire : initiation (faim), durée (rassasiement) et intervalle entre les repas (satiété). Les régulations homéostati-ques mises en jeu sont donc essentielles pour adapter les apports caloriques aux besoins énergétiques de l'organisme. En fait, la composition chimique des aliments est perçue par l'intermédiaire d'informations précoces d'origine somesthésique, olfactive et gustative déclenchées dès la mise en bouche de l'aliment et de signaux neuroendocrines et métaboli-ques plus tardifs d'origine post-ingestive puis post-absorptive. C'est notamment le cas des lipides alimentaires (figure 1) dont l'implication dans le contrôle du comportement alimentaire fait l'objet d'une recherche soutenue. En effet, on sait qu'une consommation lipidique excessive et déséquilibrée (trop de graisses saturées et de cholestérol, rapport x6 /x3 trop élevé) joue un rôle non négligeable dans l'augmentation de la prévalence des pathologies de plé-thore (obésité, diabète de type 2, athérosclé-rose, hypertension, cancers). Pourquoi les lipides alimentaires sont-ils si attractifs ? Comment régulent-ils la prise alimentaire ? Peut-on parler d'une addiction aux lipides ? Ces questions soulevées par les travaux récents seront abordées dans cette mini-revue. La génétique influence-t-elle la préférence pour les lipides ?La préférence pour les lipides est un phéno-mène commun à différentes espèces du règne animal. Ainsi, l'Homme et les rongeurs (rat, souris) présentent une préférence spontanée pour les lipides alimentaires [1][2][3]. D'anciennes données ont établi que les sujets obèses auraient une préférence accrue pour les aliments riches en graisses par rapport aux personnes minces [4,5]. Ces travaux suggèrent qu'une différence de sensibilité dans la perception des lipides alimentaires pourrait contribuer à l'apparition de ces troubles. On peut se demander quelle est la part de l'inné par rapport à l'acquis dans ce phénomène. Des travaux récents de notre laboratoire indiquent que des facteurs génétiques y jouent un rôle fondamental chez la souris. Pendant longtemps on a considéré que seules la texture et l'olfaction étaient impliquées dans la préférence spontanée pour les lipides chez le mammifère. Des travaux récents réalisés chez le rongeur indiquent que le goût jouerait un rôle important dans ce comportement (voir les articles publiés dans OCL [6,7]) ouvrant ainsi la perspective de l'existence d'un système de récepteur pour les graisses.La perception des saveurs s'effectue par le biais de cellules réceptrices spécialisées (taste receptor cells, TRC) localisées dans les bourgeons du goût des papilles gus...

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Effects of oil intake in the conditioned place preference test in mice

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POMC and orexin mRNA expressions induced by anticipation of a corn-oil emulsion feeding are maintained at the high levels until oil ingestion

POMC and orexin mRNA expressions induced by anticipation of a corn-oil emulsion feeding are maintained at the high levels until oil ingestion

Perception gustative des lipides alimentaires : paradigme et paradoxes

Rôle des lipides dans la régulation du comportement alimentaire

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