Owing to their successional nature, sand dunes provide an opportunity to examine the effects of non-native species introduced into multiple habitats. We investigated the biotic and abiotic effects of non-native Pinus nigra in four habitats on the dunes of the eastern shore of Lake Michigan. The 26 000 pines were planted in foredunes, forest edges, wetpannes, and inland blowouts as a stabilization measure in 1956-1972, and in 1995 the surviving trees ranged in stand density from 274-1176 trees per hectare. Pinus nigra stands were associated with reduced cover of dune vegetation except in forest edges, and with depressed species richness only in wetpanne sites. Higher densities of woody stems occurred in P. nigra stands at the edge of native forest than in sites lacking P. nigra, suggesting that pines accelerate succession to a woody community. Pinus nigra stands were associated with lower light levels than native stands of comparable or greater stand densities (Pinus banksiana in wetpannes and Populus deltoides in foredunes). In addition, P. nigra sites were drier than P. banksiana sites in wetpannes. The non-native pines may have modified the four dune habitats and appear to be functionally different from stands of native trees.Résumé : Dû à leur nature successionnelle, les dunes de sable offrent l'opportunité d'examiner les effets de l'introduction d'espèces non-indigènes dans différents habitats. Les auteurs ont étudié les effets biotiques et abiotiques de l'espèce non-indigène Pinus nigra dans quatre habitats, sur les dunes de la côte est du lac Michigan. De 1956 à 1972, comme mesure de stabilisation, 26 000 pins ont été plantés sur des avant-dunes, des bordures forestières, des cuvettes humides et des pourrières de l'intérieur; en 1995, les arbres survivants formaient des peuplements ayant des densités allant de 274 à 1176 arbres par hectare. Les peuplements de P. nigra sont associés avec des couverts réduits de végétation, excepté à l'orée des bois, ainsi qu'avec une diminution de la richesse en espèces, mais seulement dans les cuvettes humides. Les densités de tiges les plus fortes se retrouvent beaucoup plus dans les peuplements de P. nigra situés en bordure de la forêt naturelle, que sur les sites originalement dépourvus de P. nigra, ce qui suggère que les pins accélèrent la succession vers une communauté boisée. Les peuplements de P. nigra sont associés avec des intensités lumineuses plus faibles que dans les peuplements indigènes ayant des densités comparables ou moindre (Pinus banksiana dans les cuvettes humides et Populus deltoides dans les avant-dunes). De plus, dans les cuvettes humides, les sites avec du P. nigra sont plus secs que ceux avec du P. banksiana. Les peuplements de pins non-indigènes pourraient avoir modifié les quatre habitats des dunes et semblent être fonctionnellement différents des peuplements d'arbres indigènes.