(cf. I.N.R.A., 1978) Par rapport à la ratte, qui a fait l'objet de la première partie de cette revue bibliographique (Chilliard, 1986), les ruminants présentent des particularités digestives qui conditionnent largement, par la nature des nutriments absorbés, l'orientation de leur métabolisme. En effet, les aliments qu'ils ingèrent, riches en parois végétales, séjournent pendant 15 à 48 h dans le rumen-réseau (dont le contenu est de 60 à 100 I chez le bovin adulte), où ils subissent une dégradation plus ou moins complète sous l'action des enzymes sécrétées par les micro-organismes qui y pullulent (10 10 par ml).Les (Basset, 1975). Le métabolisme des lipides dans le foie de ruminant a été décrit par Rémésy et al. (1984, 1986 Ballard, 1967Ballard et al., 1969Ballard et al., , 1972Hood et a/., 1972 ; Ingle et al., 1972a, b ;Vézinhet, 1976 ;Liepa et al., 1978 ;Prior, 1978 ;Smith et Crouse, 1984