RésuméL'incidence des grèves au Chili a considérablement augmenté depuis la fin des années 2000. Dans cet article, nous analysons l'activité de grève en nous concentrant sur un aspect clé du modèle chilien de relations de travail: le pluralisme syndical. Sur la base d'une enquête représentative des entreprises du secteur privé, nous estimons des modèles de régression logistique qui indiquent que le pluralisme syndical augmente significativement la probabilité de grèves dans les entreprises. Cependant, notre analyse ne permet pas de conclure que l'effet positif du pluralisme syndical s'explique par la concurrence entre syndicats, comme le suggère une partie de la littérature internationale.