Endocrine-Disrupting Chemicals and Public Health Protection: A Statement of Principles from The Endocrine Society

Abstract

An endocrine-disrupting chemical (EDC) is an exogenous chemical, or mixture of chemicals, that can interfere with any aspect of hormone action. The potential for deleterious effects of EDC must be considered relative to the regulation of hormone synthesis, secretion, and actions and the variability in regulation of these events across the life cycle. The developmental age at which EDC exposures occur is a critical consideration in understanding their effects. Because endocrine systems exhibit tissue-, cell-, and receptor-specific actions during the life cycle, EDC can produce complex, mosaic effects. This complexity causes difficulty when a static approach to toxicity through endocrine mechanisms driven by rigid guidelines is used to identify EDC and manage risk to human and wildlife populations. We propose that principles taken from fundamental endocrinology be employed to identify EDC and manage their risk to exposed populations. We emphasize the importance of developmental stage and, in particular, the realization that exposure to a presumptive "safe" dose of chemical may impact a life stage when there is normally no endogenous hormone exposure, thereby underscoring the potential for very low-dose EDC exposures to have potent and irreversible effects. Finally, with regard to the current program designed to detect putative EDC, namely, the Endocrine Disruptor Screening Program, we offer recommendations for strengthening this program through the incorporation of basic endocrine principles to promote further understanding of complex EDC effects, especially due to developmental exposures.

Disruption of the stress response in wastewater treatment works effluent-exposed three-spined sticklebacks persists after translocation to an unpolluted environment

“…There is worldwide concern regarding the effects of chemicals within the environment on wildlife and in particular those that cause adverse effects via interference with the normal function of endocrine-dependent processes (Trasande et al 2015;Zoeller et al 2012). Biota within the aquatic ecosystem are particularly vulnerable to chemical exposure given the range and quantity of anthropogenic contaminants introduced into watercourses, both deliberately and inadvertently (Henze and Comeau 2008;Marcogliese et al 2015).…”

Bisphénol A et cancers hormono-dépendants

“…Certains ont été interdits, mais peuvent persister et se concentrer via la chaîne alimentaire dans le tissu adipeux et entraîner des effets retardés. Les effets probables sur la santé humaine des perturbateurs endocriniens, dont le BPA, sont multiples [1][2][3][4]. Certains (BPA, phtalates) sont toxiques pour la fonction de reproduction chez l'homme via une baisse de la concentration de spermatozoïdes, d'autres sont neurotoxiques (maladie de Parkinson, troubles du comportement), d'autres enfin impliqués dans l'incidence croissante de maladies chroniques telles que le diabète de type 2, l'obésité et certains cancers sensibles aux hormones.…”

“…Il résulte d'une réflexion personnelle murie lors de la prépa-ration de mon exposé au colloque international de l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) sur les recherches concernant les effets sanitaires des perturbateurs endocriniens (décembre 2012), et de la rédaction du rapport d'un groupe de travail de l'Académie de Médecine [1]. Les perturbateurs endocriniens ont fait l'objet de très nombreuses revues portant sur leur variété, leur ubiquité et leurs effets avérés sur l'environnement, la biodiversité, la santé et la reproduction animale ainsi que les effets probables chez l'homme [1][2][3][4]. Ces molécules, en modifiant une fonction hormonale, ont potentiellement des conséquences pathologiques pour l'organisme qui y est exposé ou pour sa descendance.…”

“…Le contaminant libéré de certains plastiques qui empêchait d'observer un effet mitogène direct sur les lignées cellulaires a ensuite été identifié comme étant le BPA [10]. Ceci a stimulé les recherches sur le BPA en Amérique du Nord, aboutissant à plusieurs conférences de consensus [3,4,11]. Ces études convergentes ont montré une augmentation de lésions « à risque » augmentant la probabilité de développer des cancers invasifs.…”

“…Le BPA induit égale-ment hyperplasies mammaires et cancers in situ, lésions dont on sait qu'elles augmentent, chez la femme, le risque ultérieur de cancer invasif. Ces résultats, d'abord obtenus chez une espèce de souris (CD1), ont été confirmés chez d'autres rongeurs (rates Wistar et SpragueDawley, souris transgéniques MMTV/HER) et avec différents protocoles d'administration, per os ou sous-cutané, in utero chez les mères, ou après exposition des nouveau-nés ou de la mère lactante [3,4,12,13].…”