“…), viennent questionner et faire évoluer les identités, les pratiques et les positionnements professionnels des acteurs impliqués dans le suivi. Les réunions du groupe montrent à ce sujet un certain décalage entre des positionnements professionnels relativement souples à même de s'ajuster aux besoins singuliers des anciens patients et à l'évolution des pratiques de suivi, et des catégories institutionnelles plus rigides, qui font parfois obstacle à la fluidité des transitions [4,5] (‹). Cette tension se cristallise, par exemple, autour de la question, déjà mentionnée, de la transition entre la pédiatrie et la médecine d'adulte, puisque, dans certains cas, les personnes prises en charge en pédiatrie pendant les traitements et le suivi post-traitement sont adressées, pour le suivi à long terme, à des médecins d'adultes (qu'il s'agisse d'oncologues, d'internistes, de radiothérapeutes ou encore de médecins généralistes) plutôt qu'aux oncopédiatres ou hématopédiatres qui les ont suivis pendant et après les traitements.…”