As analysis of deindustrialization shifts from economic processes to community response, public landscapes become the locus for the struggle over memory. The interpretation of collective memory has been considered through oral histories, worker narratives, and public art. Missing from this analysis, however, are the personalized landscapes that also contribute to the understanding of industrial heritage in deindustrializing cities and small towns. This article considers a small number of artifacts and constructed objects that create personalized landscapes of industrial heritage in two mining towns in Cumberland County, Nova Scotia. Interpreting these landscapes highlights their ambiguity, the contributions they may make to processes of local cultural resistance, and their intensely personal motivation. The analysis questions the extent to which these landscapes reflect a wider coherent heritage discourse or function to reinforce local community, family, and place identity.Réponses communautaires, la lutte pour la mémoire devient centrée sur le paysage public. L’interprétation de la mémoire collective a été étudiée à travers les histoires orales, les récits des travailleurs et l’art public. Cependant, les paysages personnalisés qui contribuent aussi à la compréhension du patrimoine industriel dans les villes et petites communautés désindustrialisées manquent à cette analyse. Cet article étudie un petit nombre d’objets fabriqués qui créent le paysage personnalisé du patrimoine industriel de deux villes minières du comté de Cumberland, Nouvelle-Écosse. L’interprétation de ces paysages accentue leur ambiguïté, ainsi que la contribution qu’ils peuvent offrir aux processus de résistance culturelle locale et leur motivation intensément personnelle. L’analyse examine à quel point ces paysages reflètent un plus vaste discours patrimonial cohérent ou servent à renforcer l’identité de la communauté locale, de la famille et du lieu