“…On la donne à voir à autrui pour signifier autre chose qu'elle-même. Du cabinet de curiosités jusqu'à la Nouvelle muséologie 27 , le statut de l'animal chosifié et patrimonialisé évolue à maintes reprises, questionnant la prédation comme outil de collecte(Bondaz, 2014) et pointant le paradoxe de l'illustration du vivant à travers le mort.Les notions de biodiversité 28 et de développement durable 29 , datant respectivement de 1986 et 1987, sont postérieures à la création du Musée de la Chasse et de la Nature. Néanmoins, elles ont été complètement intégrées au nouveau parcours et le musée mobilise ses collections cynégétiques pour les appréhender.…”