“…Pour Ciccone [6], « ce qui soigne n'est pas tant de décharger par la parole ni de voir les fantasmes dévoilés et rendus conscients, ce qui soigne est l'expérience selon laquelle la vie émotionnelle troublée, perturbée, douloureuse trouve un espace dans lequel elle puisse être reçue et contenue. Ce concept de dépendance du contenu au contenant qu'Anzieu [2] décrit comme la complémentarité écorce/ noyau, fondant le sentiment de la continuité du Soi, est verbalisé par les patientes dans les représentations de l'atelier : « Quand on s'occupe de nous pas que mentalement, les psys ça peut être important, mais quand on s'occupe de nous aussi physiquement, quand on nous dit, porte ça plus tôt que ça, ça te mettra plus en valeur, tu seras plus à l'aise, je trouve que c'est aussi important, ça aide beaucoup à faire passer la maladie, car l'image de soi elle est à l'intérieur et à l'extérieur.…”