Ergonomie constructive

Relationships at work and psychosocial risk: The feeling of belonging as indicator and mediator

“…In this regard, it seems to us that it would be advantageous to develop the group dimension of the activity (Caroly & Barcellini, 2013), in order to encourage relationships within teams, recourse to the work group and the feeling of belonging. This development of "collective activity at work" could be achieved through (a) the development of group rather than exclusively individual performance and pay, (b) the introduction of time for reflection on the resolution of problems linked to the activity, (c) on quality of work, (d) on work processes and the resolution of constraints linked to work as it is prescribed, (e) the identification of everyone's skills and their synchronisation and (f) the debating of the meaning of work.…”

“…This development of "collective activity at work" could be achieved through (a) the development of group rather than exclusively individual performance and pay, (b) the introduction of time for reflection on the resolution of problems linked to the activity, (c) on quality of work, (d) on work processes and the resolution of constraints linked to work as it is prescribed, (e) the identification of everyone's skills and their synchronisation and (f) the debating of the meaning of work. As noted by Caroly and Barcellini (2013), collective activity at work develops the feeling of being part of a group and is beneficial both for the performance of teams and psychological well-being at work. We could therefore expect such actions promoting recourse to mutual assistance to lead to decisional latitude and self-fulfilment, and, in short, to improve the well-being at work, both collectively and individually (Bonnel & Py, 2015).…”

Coopération asynchrone en milieu médical : prise en compte de la gestion de la variabilité liée au patient dans la conception d’un outil de workflow

“…Autrement dit, la conception du système technique via la prise en compte des pratiques réelles de travail doit être une opportunité de réexaminer l'organisation du travail (règles formelles, distribution des tâches) et de formaliser « qui fait quoi ». Cette mise en lumière des objectifs réels des opérateurs peut contribuer directement ou indirectement à améliorer la sécurité des soins (Carayon, Alvarado, & Schoofs-Hundt, 2007), la qualité, mais également à favoriser le développement des activités coopératives (Caroly & Barcellini, 2013). Cela implique cependant que le projet soit organisé pour soutenir ce développement en accompagnant notamment le centre hospitalier dans le déploiement de l'outil et la conception des règles organisationnelles qui régiront son usage .…”

“…Pour pallier à cet écueil, le processus de conception de ces technologies doit tenir compte des pratiques réelles de travail, prescrites et informelles, de telle façon que l'outil conçu puisse soutenir les activités collectives (Caroly & Barcellini, 2013). Dans le milieu médical, ces pratiques ont été étudiées dans le cadre de la conception d'outils coopératifs en général (Fitzpatrick & Ellingsen, 2013 ;Pelayo, Anceaux, Rogalski, Elkin, & Beuscart-Zephir, 2013) et des outils de worflow en particulier (Bricon-Sourf, Renard, & Beuscart, 1999 ;Malhortra, Jordan, Shortliffe, & Patel, 2007).…”

La relève : un lieu de construction du collectif pour gérer la sécurité

“…Un certain nombre d'auteurs affirment aujourd'hui que la maîtrise de la sécurité dans l'entreprise dépend essentiellement de la capacité des acteurs de terrain à faire face collectivement aux imprévus et aux évènements qui structurent le quotidien de l'organisation (Weick et Sutcliffe, 2007 ;Daniellou et coll., 2009 ;Hollnagel, Woods et Levenson, 2007 ;Nascimento, 2009 ;Caroly, 2013). Cette capacité repose sur les moyens et les marges de manoeuvre définis par l'organisation, qui favorisent plus ou moins le travail collectif et la construction de véritables « collectifs de travail » (Caroly, 2010) et qui sont supports de l'activité de chacun au quotidien.…”