Formation, morphologie, fonctionnementPour qu'il y ait sol à hydromorphie temporaire, il doit exister dans le sol un horizon relativement imperméable recouvert de matériaux plus perméables . Pendant les périodes où les précipitations sont supérieures à l'évapotranspiration, il y a formation d'une nappe « perchée sur l'horizon imperméable, qui en constitue ainsi le « plancher » ; cette nappe fluctue dans les horizons supérieurs perméables.Les fluctuations et le niveau supérieur atteint par la nappe dépendent du sol (profondeur et caractère plus ou moins perméable du plancher), du climat (précipitations, évapotranspiration potentielle), de la topographie, du couvert végétal (type de peuplement, structure, développe-ment).Les nappes laissent sur le profil des traces dites de . . marmorisation '. . En effet, en présence d'une nappe acide, le fer du sol est réduit et mobilisé . Lorsque les nappes disparaissent, ce fer est redistribué et réoxydé, il précipite en certains endroits privilégiés ; il y a ainsi création de zones plus ou moins rouilles, enrichies en fer, et de zones plus ou moins décolorées, appauvries en fer . Dans un pseudogley, sol type à hydromorphie temporaire importante et remontant jusqu'à proximité de la surface, il y a ainsi une marmorisation par taches dans les horizons de fluctuation de la nappe, et plutôt linéaire ou réticulée dans le plancher . Les différentes variantes par rapport au profil type du pseudogley dépendent des propriétés des matériaux, notamment de leur texture.Il existe des pseudogleys primaires, dans lesquels le plancher de la nappe et les horizons supérieurs dans lesquels elle fluctue proviennent de dépôts géologiques différents, et des pseudogleys secondaires, formés sur un matériau homogène à l'origine mais où le plancher s'est imperméabilisé par lessivage des argiles, ou parfois, par tassement.
Propriétés des sols à hydromorphie temporaire pour les végétauxLes différentes espèces végétales, dont les arbres, ont un comportement très variable en présence d'une nappe temporaire ; certaines s'y adaptent plus ou moins, d'autres non.