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Résumé -Objectif :Étude rétrospective des résultats des analyses de confirmation pratiquées par deux laboratoires, étude des performances des tests de dépistage (calcul de la valeur prédictive positive), évaluation de la fiabilié diagnostique des dépistages confirmés pour l'usage de stupéfiants au volant. Matériel et méthodes : Compilation des résultats des analyses de confirmation par CPG-SM pour quatre grandes familles de stupéfiants réalisées après dépistage urinaire ou dans le fluide oral, ou en l'absence de dépistage. Résultats : La substance illicite la plus fréquemment mise en évidence chez les conducteurs dépistés est le cannabis, avec une distribution (parmi les dossiers soumis à confirmation) de 51 % au CHRU de Lille (458 confirmations pour 895 dossiers) et 87 % à l'IRCGN (679 confirmations pour 779 dossiers). Les amphétamines et dérivés se classent au deuxième rang avec 6 % de prévalence parmi les échantillons analysés par le CHRU de Lille (soit 57 dossiers sur 895), alors qu'à l'IRCGN ce sont les opiacés (15 dossiers sur 108 confirmations). Les dossiers dans lesquels de la morphine a été mise en évidence restent difficiles à interpréter en termes d'usage de stupéfiants en raison du facteur de confusion lié à l'administration à visée antalgique ou la prise d'opiacés licites. Conclusion : Les tests de dépistage urinaire ou dans le fluide oral sont aptes à repérer les conducteurs ayant fait usage de stupéfiants. Le cannabis est la substance la plus fréquemment retrouvée, ce qui est en accord avec les données disponibles sur les habitudes de consommation en population générale. Mots clés :Conduite automobile, dépistage salive, valeur prédictive positive, distribution de la consommation de stupéfiants Abstract -Objective: Retrospective study of the results of confirmatory analysis performed by two laboratories in order to verify the overall performance of the screening tests (calculation of the positive predictive value) and to avaluate the overall performance of roadside tests when they are found positive. Material and Methods: Data collection of GC-MS results for four major families of illicit substances, after urine or oral fluid screening tests, or in the case of no available screening data. Results: The illegal substance most frequently encountered in the tested drivers is cannabis, with a prevalence (among the analyzed samples) of 51% at the Lille University Hospital (458 confirmed cases out of 895) and 87% at the IRCGN (679 confirmed cases out of 779). At the Lille University Hospital amphetamines come second, with 6% prevalence among the analyzed samples (57 positives for 895 cases). The opiate family is found in 15 among 108 confirmation analyses at the IRCGN. Cases where the presence of morphine has been demonstrated remain difficult to interpret in regard to the use of street drugs because of confounding factors related to the administration of pain killers or the intake of licit opiates. Conclusion: Urine or oral fluid tests are therefore able to select drivers who have used narcotics before o...
Résumé -Objectif :Étude rétrospective des résultats des analyses de confirmation pratiquées par deux laboratoires, étude des performances des tests de dépistage (calcul de la valeur prédictive positive), évaluation de la fiabilié diagnostique des dépistages confirmés pour l'usage de stupéfiants au volant. Matériel et méthodes : Compilation des résultats des analyses de confirmation par CPG-SM pour quatre grandes familles de stupéfiants réalisées après dépistage urinaire ou dans le fluide oral, ou en l'absence de dépistage. Résultats : La substance illicite la plus fréquemment mise en évidence chez les conducteurs dépistés est le cannabis, avec une distribution (parmi les dossiers soumis à confirmation) de 51 % au CHRU de Lille (458 confirmations pour 895 dossiers) et 87 % à l'IRCGN (679 confirmations pour 779 dossiers). Les amphétamines et dérivés se classent au deuxième rang avec 6 % de prévalence parmi les échantillons analysés par le CHRU de Lille (soit 57 dossiers sur 895), alors qu'à l'IRCGN ce sont les opiacés (15 dossiers sur 108 confirmations). Les dossiers dans lesquels de la morphine a été mise en évidence restent difficiles à interpréter en termes d'usage de stupéfiants en raison du facteur de confusion lié à l'administration à visée antalgique ou la prise d'opiacés licites. Conclusion : Les tests de dépistage urinaire ou dans le fluide oral sont aptes à repérer les conducteurs ayant fait usage de stupéfiants. Le cannabis est la substance la plus fréquemment retrouvée, ce qui est en accord avec les données disponibles sur les habitudes de consommation en population générale. Mots clés :Conduite automobile, dépistage salive, valeur prédictive positive, distribution de la consommation de stupéfiants Abstract -Objective: Retrospective study of the results of confirmatory analysis performed by two laboratories in order to verify the overall performance of the screening tests (calculation of the positive predictive value) and to avaluate the overall performance of roadside tests when they are found positive. Material and Methods: Data collection of GC-MS results for four major families of illicit substances, after urine or oral fluid screening tests, or in the case of no available screening data. Results: The illegal substance most frequently encountered in the tested drivers is cannabis, with a prevalence (among the analyzed samples) of 51% at the Lille University Hospital (458 confirmed cases out of 895) and 87% at the IRCGN (679 confirmed cases out of 779). At the Lille University Hospital amphetamines come second, with 6% prevalence among the analyzed samples (57 positives for 895 cases). The opiate family is found in 15 among 108 confirmation analyses at the IRCGN. Cases where the presence of morphine has been demonstrated remain difficult to interpret in regard to the use of street drugs because of confounding factors related to the administration of pain killers or the intake of licit opiates. Conclusion: Urine or oral fluid tests are therefore able to select drivers who have used narcotics before o...
Résumé -Au cours des deux dernières décennies, des avancées déterminantes ont été réalisées dans le domaine de l'analyse toxicologique. Le détecteur de masse s'impose désormais comme l'outil universel, couplé à un chromatographe en phase gazeuse, à un chromatographe en phase liquide ou à un spectromètre à plasma induit. Dans un tel environnement, on pourrait penser que l'immunochimie n'a plus sa place. Il n'en est rien, l'immunoanalyse s'avère être un moyen de dépistage utile dans les différents domaines de la toxicologie, clinique, judiciaire (à l'exception de la recherche de soumission chimique), professionnelle, environnementale. Il s'agit d'une méthode rapide, simple et qui permet le traitement de grandes séries d'échantillons pour un coût réduit. Qu'elle soit utilisée comme moyen de dépis-tage sur le terrain ou comme méthode de criblage en laboratoire, deux pré-requis s'imposent : l'absence de faux négatif et la confirmation de tout résultat positif par une méthode chromatographique séparative couplée à la spectrométrie de masse. Mots clés :Immunochimie, toxicologie clinique, toxicologie judiciaire Abstract -Over the past two decades great progress has been made in analytical toxicology. The development of mass spectrometry as a new technology for gas chromatography, liquid chromatography or induced coupled plasma spectrometry is a major advancement in the field of toxicology. Despite this major progress, immunochemistry still remains up to date. Immunoassays are useful screening techniques and have been successfully applied to various fields of toxicology, i.e. clinical toxicology, forensic toxicology (except for drug facilitated crimes), workplace testing toxicology, and environmental toxicology. Immunoanalysis is quite easy to perform, economic and a highly effective method, especially when numerous samples have to be tested. Used as on-site testing or as a laboratory screening technique, it is mandatory to obtain no false negative results and each positive result must be confirmed by a coupled chromatographymass spectrometry technique.
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