The collapse of marine fisheries worldwide has forced recognition of the fact that sustainable fisheries management cannot be achieved without a reasonable understanding of stock structure. Fisheries focusing on species that exhibit seasonal migrations between spawning and feeding grounds should consider the composition of feeding aggregations of presumed mixed origin. Using nine microsatellites and the Pan I locus, we assess the contribution of two previously described major spawning components of Icelandic cod Gadus morhua (southwest and northeast) to two large feeding and two large juvenile aggregations of presumed mixed origin and situated in the northwest and northeast of Iceland. The Bayesian approaches (STRUCTURE and BAYES) revealed that, with the exception of the juvenile samples collected in 2002 and 2003 in the northeast, most of the individuals originated from the southwest. These results confirmed that the Icelandic cod exhibit a complex biological pattern involving spawning site fidelity and migration to and from feeding aggregations. The sustainable management of the Icelandic cod is likely to be compromised if its complex dynamics is not properly integrated into fisheries management plans.Résumé : L'effondrement des pêches marines à travers le monde oblige à reconnaître que la gestion durable de la pêche ne peut être atteinte sans une compréhension raisonnable de la structure des stocks exploités. Les pêches exploitant les espèces qui font des migrations saisonnières entre les aires de ponte et les aires de nourrissage communes doivent également tenir compte de la composition de ces rassemblements de nourrissage présumés d'origine mixte. Utilisant neuf microsatellites et le locus Pan I, nous avons évalué la contribution des deux principales sous-populations de la morue islandaise Gadus morhua précédemment décrites (sud-ouest et nord-est de l'Islande) aux deux grands rassemblements alimentaires et aux deux rassemblements de juvéniles, d'origine mixte présumée, et situés dans le nord-ouest et nord-est du pays. Les deux approches bayésiennes utilisées (STRUCTURE et BAYES) révèlent que, à l'exception des échantillons de juvéniles collectés en 2002 et en 2003 dans le nord-est, la plupart des individus semblent provenir de la population du sud-ouest. Ces résultats confirment que la morue islandaise présente un modèle biologique complexe impliquant la fidélité au site de ponte et une migration aller-retour vers les rassemblements de nourrissage. Par conséquent, la gestion durable de la morue d'Islande est susceptible d'être compromise si cette dynamique complexe n'est pas correctement intégrée dans les plans de gestion des pêches.