Exploitation des végétaux et artisanat textile au Néolithique final sur les sites de la vallée de la Deûle (Nord -

Martial, Emmanuelle

doi:10.4000/nda.611

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“…In several instances, such as in Brittany and Hauts-de-France, clusters of sites with shared architectural traits point to well-established micro-regional communities of practice (Joseph et al 2011;Tinévez 2022). These sites, often enclosed, encompass a wide variety of functions and activities, with settlements involved in specific tasks such as linen processing in northern France for instance (Martial et al 2013). Despite undeniable variety, it is hard to eschew the view that these various local areas are all connected within a relatively coherent cultural koinè.…”

Section: Atlantic Europementioning

confidence: 99%

The Bell Beaker Phenomenon in Europe

Vander Linden

2024

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Covering vast swathes of Europe, the Bell Beaker Phenomenon has enjoyed a privileged status in the history of archaeology and is often referred to as a key period in the transition from the Neolithic to the Bronze Age partly due to the emergence of social élites. After a brief presentation of the historiography of the Bell Beaker phenomenon, this Element offers a synthetic account of the available evidence structured on a regional basis. Following the renewed interest in human mobility generated by stable isotopes and ancient DNA studies, the central thesis developed here is that the Bell Beaker Phenomenon can adequately be described as a metapopulation, a concept borrowed from population ecology. This title is also available as Open Access on Cambridge Core.

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Section: Atlantic Europementioning

confidence: 99%

The Bell Beaker Phenomenon in Europe

Vander Linden

2024

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“…(Casseyas in Vanmonfort et al, 2001Boulen, 2011). Les spectres de la séquence de rue Marx Dormoy à Houplin-Ancoisne (P6) proviennent d'une structure archéologique stratifiée d'ambiance humide dont l'utilisation primaire est interprétée comme une fosse de rouissage du lin (Martial et Praud, 2007 ;Martial, 2008). Outre certains niveaux bien datés par la présence de matériel archéologique, un ensemble de douze datations radiocarbone permet un calage chronologique de ces différents enregistrements polliniques (tabl.…”

Section: Localisation Des Séquencesunclassified

Environnement végétal et collecte du bois de feu au Néolithique dans le sud du bassin de l’Escaut (5 200-2 200 BC)

Salavert

Boulen

Courbay

et al. 2018

bspf

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Cette comparaison des résultats palynologiques (73 spectres) et anthracologiques (9 sites, 305 prélèvements) a pour but d’appréhender l’environnement dans lequel les sites sont implantés et la dynamique de la végétation au cours du Néolithique dans le sud du bassin de l’Escaut. Les premiers groupes néolithiques sont arrivés dans un milieu où prédominent le tilleul, le noisetier et le chêne. Dans les assemblages anthracologiques du Rubané (5 200-5 000 BC), la domination du noisetier pourrait être liée à un retard dans la reconquête de la chênaie aux sources de la Dendre, mais aussi à des pratiques humaines mésolithiques antérieures. Le tilleul est sous-représenté dans les ressources en bois de feu par rapport à sa disponibilité près des sites néolithiques. Durant la seconde moitié de l’Atlantique, l’environnement ligneux évolue peu, sauf l’aulnaie qui se développe en fond de vallée. Les communautés du groupe de Spiere (4 200-3 800 BC) ont parcouru des milieux diversifiés pour la collecte du combustible. Le chêne est généralement largement dominant posant la question de sa surreprésentation en anthracologie au détriment du tilleul et du noisetier encore bien visibles en palynologie. La ripisylve est bien enregistrée par l’anthracologie, à différent stade de son développement. L’aulnaie mature n’est visible que sur les sites à enceinte et la collecte des lisières à Maloideae sont particulièrement marquées à cette période. Au Subboréal, on assiste à une augmentation de l’humidité atmosphérique avec l’arrivée du hêtre (en palynologie) et de l’if (en anthracologie). Les groupes du Deûle-Escaut (2 900-2 200 BC) ont collecté leur combustible au sein de la chênaie-frênaie et, selon les sites, les lisières sur sols sec (sites d’habitat) ou l’aulnaie mature (sites à enceinte). L’importance de la ripisylve et du frêne peut être corrélée à la localisation des sites en bordure de berge, mais peut-être aussi, par les modalités d’aménagement de ces zones humides. En plus de l’if, l’érable est également caractéristique de la période.

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“…Par exemple, la phase de rouissage nécessitant beaucoup d'eau était probablement mise en oeuvre en fond de vallée à l'instar du site d'Houplin-Ancoisne « rue Marx Dormoy » . La segmentation spatiale de la chaîne opératoire à l'échelle d'un terroir proposée dans la vallée de la Deûle (Martial, 2008 ; semble bien attestée ici, le site de Raillencourt-Sainte-Olle illustrerait l'ultime étape de la chaîne opératoire de production textile à savoir le tissage.…”

Section: Du Côté Des Pesonsunclassified

“…Finalement l'interprétation proposée diffère de celle évoquée pour le site d'Houplin-Ancoisne « le Marais de Santes » , où sont rassemblés en un même lieu bâtiments et mobilier archéologique abondant et où la répartition spatiale des activités semble se faire au sein même du site. Cependant, même dans le cas présent, l'hypothèse d'une répartition spatiale des activités économiques à l'échelle du territoire est avancée pour expliquer les variations observées entre les sites de cette portion de la vallée de la Deûle (Martial, 2008 ;. Mais les différences observées sont peut-être également liées aux variations du statut des sites au sein d'une même communauté.…”

Section: Un Site Témoin D'une Segmentation Spatiale Des Activités à Lunclassified

Habitat et économie au Néolithique final : l’exemple du site de Raillencourt-Sainte-Olle (Nord) entre activités domestiques et productions artisanales

Bostyn¹,

Beugnier²,

Martial³

et al. 2014

bspf

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Le site de Raillencourt-Sainte-Olle au lieu-dit « le Grand Camp » (Nord), est localisé sur un plateau surplombant la vallée de l'Escaut d'environ 30 m, au nord-ouest de la ville de Cambrai. La fouille préventive menée en 1999 et 2000 sur une surface totale d'environ 1,6 ha, a livré un ensemble de 14 structures en creux de type fosses, mais aucun plan de bâtiment. Cinq des fosses rassemblent la quasi totalité du mobilier. Les caractéristiques des différentes catégories de mobilier, en particulier céramique, associées à trois dates radiocarbones permettent de situer l'occupation à la fin du Néolithique, au début de la seconde moitié du III e millénaire, donc plutôt dans une étape finale du Deûle-Escaut. La composition originale et la richesse du mobilier ont motivé l'étude approfondie présentée ici. La présence de très nombreux pesons (128 pesons dont 72 sont entiers) constitue la première spécificité du site. En effet, si cet objet est connu sur de nombreux sites contemporains ou plus récents, c'est bien ici la quantité qui rend cet ensemble unique dans un large quart nord-ouest de la France. L'analyse technologique révèle le faible investissement technique lié à la fabrication des pesons, ce qui apparaît comme la norme pour ces objets, dont l'intérêt repose exclusivement sur leur fonction. La présence des pesons témoigne d'activités artisanales liées au tissage à proximité immédiate des fosses. Une unique fusaïole est liée, quant à elle, aux activités de filage inscrites en amont dans la chaîne opératoire textile. L'autre caractéristique du site réside dans la composition de l'assemblage en grès, avec en particulier une forte proportion de percuteurs et d'enclumes mais aussi de blocs bruts et d'éclats, qui renvoient probablement aux activités d'extraction de la matière et de taille sur place des blocs. L'une des nouveautés de cet assemblage réside dans la mise en évidence d'un production organisée d'éclats destinés à être transformés en outils à plan de fracture émoussé dont la fonction reste indéfinie à ce jour. La faible part d'outils liés à la mouture et l'absence de polissoirs contribuent également à différencier cet assemblage de ceux de la vallée de la Deûle. Au sein de l'industrie en silex, on soulignera la forte proportion de microdenticulés (plus de la moitié des outils), dont l'analyse fonctionnelle a montré une utilisation dans le cadre du travail de végétaux tendres rigides, ce qui est comparable à ce que l'on connaît pour cet horizon chronologique. L'ensemble des caractéristiques des mobiliers archéologiques converge donc pour considérer le site de Raillencourt-Sainte-Olle comme un espace dédié à des activités artisanales comme le tissage, la production de supports en grès, le travail de végétaux. Deux hypothèses sont discutées ici : soit on se trouve au sein d'un habitat dont les traces de bâtiments ont disparu, soit cet espace spécialisé se rattache à un habitat proche, mais dont il serait séparé spatialement. Des comparaisons sont proposées avec les données existantes non seulement à l'échelle loc...

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Exploitation des végétaux et artisanat textile au Néolithique final sur les sites de la vallée de la Deûle (Nord -

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The Bell Beaker Phenomenon in Europe

Environnement végétal et collecte du bois de feu au Néolithique dans le sud du bassin de l’Escaut (5 200-2 200 BC)

Habitat et économie au Néolithique final : l’exemple du site de Raillencourt-Sainte-Olle (Nord) entre activités domestiques et productions artisanales

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