Exploration scintigraphique du squelette

Place de la scintigraphie osseuse dans le bilan d’extension des métastases des cancers de la prostate au Sénégal : étude préliminaire à propos de 45 cas

“…Concernant les localisations solitaires, nous avons trouvé 33,33 % aussi bien pour le sternum, le rachis cervical que les côtes. Dans la littérature, les auteurs confirment que l'anomalie de fixation des métastases solitaires siège préférentiellement aux dépens du squelette axial, en particulier le rachis dorsolombaire 50 %, le gril costal 20 %, la ceinture pelvienne 15 % et le sternum 10 % [15]. La différence de pourcentages entre ces résultats et les nôtres est probablement imputable à la petitesse de notre échantillon.…”

Évaluation de critères d’interprétation de la tomoscintigraphie d’émission monophotonique au 99mTC-HMDP pour le diagnostic des complications tardives des arthrodèses rachidiennes

“…Cependant, ces résultats s'appliquent uniquement sur notre population particulière de patients et ne peuvent être extrapolés à la population générale. En effet, en scintigraphie osseuse, les hyperfixations articulaires inter-somatiques ou articulaires postérieures liées à des contraintes mécaniques sont des constatations extrêmement fréquentes dans la population générale, surtout après 50 ans [21]. Si elles témoignent de processus arthrosiques actifs, il reste difficile de définir leur contribution à un tableau rachialgique.…”

Corrélation entre la scintigraphie osseuse et le taux du marqueur tumoral CA15-3 dans le cancer du sein. À propos de 100 cas

“…Le protocole de la scintigraphie osseuse au technétium 99m ( 99m Tc)-HMDP Comme pour les autres explorations scintigraphiques, l'examen du squelette est effectué à l'aide de gamma caméra [9], une activité de 550 à 900 MBq (environ 15-25 mCi) est injectée par voie intraveineuse, un délai de deux heures après l'injection est nécessaire pendant lequel la patiente est invitée à boire abondamment pour favoriser l'élimination urinaire du produit et à uriner souvent pour minimiser l'irradiation de la vessie. Ce délai de quelques heures associé à une bonne hydratation est nécessaire pour avoir un contraste optimal entre ce qui est fixé sur le squelette et l'activité qui reste présente au niveau des tissus mous.…”

“…Un balayage est effectué au cours duquel l'ensemble du corps de la patiente passe devant le détecteur à une vitesse uniforme de 15 cm/min. À chaque instant, le traitement numérique de l'image repositionne les photons détectés de façon à construire progressivement au cours du balayage l'image de la totalité du corps en quelques minutes (15 min) pour la face antérieure et en quelques minutes (15 min) pour la face postérieure, très souvent l'examen du corps entier est complété par des incidences focalisées, voir tomographiques [9].…”