Confrontés à l’exigence d’une évaluation rationnelle des productions des professions relationnelles, les milieux de pratique et les institutions de formation doivent converger vers une meilleure compréhension des processus mis en oeuvre dans le cadre des activités professionnelles. Cela constitue un vaste défi, puisque les savoirs spécifiques à l’exercice de telles professions posent des contraintes particulières à leurs acteurs, notamment en raison de la complexité inhérente à la dimension relationnelle. C’est dans la perspective de mieux comprendre la place accordée à la relation qu’une étude a analysé les programmes de formation universitaire et les écrits des organismes de réglementation de deux professions relationnelles : le travail social et la psychologie. Après avoir présenté les résultats de cette analyse, les éléments contribuant à façonner l’identité professionnelle des travailleurs sociaux et des psychologues du Québec seront discutés.