“…Cette identité collective féminine va également à l'inverse de l'idée préconçue d'identité nationale, situation historique qui considère que l'égalité se réglera en même temps que la démocratie, compte sur les femmes, entendues comme mères de la nation, pour y parvenir, mais ne prend pas en compte de dimension sexuée de la citoyenneté, de son exercice et de la relation entre l'individu et l'Etat (Cohen, 1987). La rhétorique développée compare davantage les femmes entre elles, faisant glisser le débat vers des questions de classe, explicitement spécifiées, et de race, globalement forcloses mais implicitement présentes (les pauvres, les rurales, les banlieues…).…”