“…Si cette stratégie s'est avérée bénéfique dans un modèle murin de maladie de Parkinson [21,22], l'approche chirurgicale apparaît plus délicate à mettre en oeuvre chez l'homme. Dans le cas de la maladie de Parkinson, la transplantation de tissu mésencéphalique ventral (enrichi en progéniteurs dopaminergiques), provenant de foetus humains, a produit des résultats mitigés mais néanmoins prometteurs [23]. L'un des enjeux majeurs d'une telle approche réside donc, dans un premier temps, dans la survie de cellules pleinement différenciées puis transplantées (par exemple des neurones dopaminergiques obtenus in vitro), là où des progé-niteurs neuronaux (par exemple des progéniteurs dopaminergiques foetaux) peinent à survivre à long terme, en dépit des traitements immunosuppresseurs utilisés pour prévenir les rejets d'allogreffes.…”