“…Aujourd'hui, plusieurs chercheurs s'écartent de cette vision sur la base d'études menées auprès de jeunes scripteurs apprenant des systèmes d'écriture alphabétiques plus ou moins réguliers (en portugais : Alves Martins, Silva et Pereira, 2010;Pollo, Treiman et Kessler, 2008;en anglais : Gentry, 1982en anglais : Gentry, , 2005Read et Treiman, 2013;Treiman et Kessler, 2014;Treiman, Decker, Kessler et Pollo, 2015;en français : Jaffré, 1992;Jaffré et Morin, 2008;David, 2003;Morin, 2007a;comparaison anglais et espagnol : Raynolds et Uhry, 2010). Ils adoptent une vision plus globale du développement orthographique sur la base d'observations qui attirent l'attention sur le fait que les jeunes scripteurs, même s'ils en savent encore peu sur les conventions de la langue écrite, témoignent d'une variété de procédures et de connaissances à l'écrit (Korkeamäki et Dreher, 2000;Rittle-Jonhson & Siegler, 1999;Sénéchal, 2000) et que celle-ci peuvent être modulées par la nature de la langue à apprendre (par exemple, Pasa et al, 2006). Ces observa-tions conduisent même Treiman et Bourassa (2000) à avancer que le développement orthographique serait davantage marqué par une différence de degré plutôt qu'une différence de nature.…”