This article details the material colour practices of Anangu (Pitjantjatjara and Yankunytjatjara people) living in the east of the Western Desert, to show how coloured things have been instrumental in remaking their lives post contact with the colonizers. I argue here that ‘colour’ is a cultural invention. Brightly coloured things, such as cloth and paints, were eagerly appropriated by Aboriginal people when these were imported during the colonization of Australia. Material colours, including consumer goods, have become integral to Anangu's conception of their own humanity in the contemporary world. For Anangu, colours manifest the mutability of things and sequences of colour transformations are states of becoming.
Résumé
L'auteure détaille les pratiques matérielles des couleurs des Anangu (peuples Pitjantjatjara et Yankunytjatjara) vivant dans l'est du Désert de l'Ouest pour montrer comment les choses colorées ont joué un rôle crucial pour reconstruire leurs existences après le contact colonial. Elle avance que « la couleur » est une invention culturelle. Les Aborigènes se sont appropriés avec enthousiasme les objets de couleur vive, tissus et peintures par exemple, lorsque ceux‐ci ont été importés pendant la colonisation de l'Australie. Les couleurs matérielles, notamment celles de biens de consommation courante, en sont venues à faire partie intégrante de la conception par les Anangu de leur propre humanité dans le monde contemporain. Pour eux, les couleurs manifestent la mutabilité des choses et les séquences de transformations des couleurs sont des états de devenir.