Using a semiotic framework to examine different categorizations of ritually produced ‘hazardous waste’ in Cuban popular religions, I argue that the ways in which waste is produced and treated generate its social indexical value and its potential to act on people. I suggest a focus on the interactions between the materiality of ritual waste and its circulation as an object of discourse. In this view, subjectification and objectification processes are shown to be related, and the agency of subjects and objects is constituted within what Webb Keane calls the same ‘representational economy’. Ethnographically, I describe two different but overlapping explanatory frameworks in how religious practitioners and the Cuban state construe the dangers of ritual waste: a religious framework in which certain kinds of waste are spiritually charged, and an epidemiological framework based on long‐standing metaphors of racialized contagion.
Résumé
À partir de l'analyse, dans un cadre sémiotique, de différentes catégorisations de « déchets dangereux » produits par les rituels des religions populaires cubaines, l'auteure avance que la manière dont les déchets sont produits et traités génère leur valeur indexique sociale et leur capacité d'agir sur les gens. Elle suggère de se concentrer sur les interactions entre la matérialité des déchets rituels et leur circulation en tant qu'objet de discours. Selon cette approche, il apparaît que les processus de subjectification et d'objectification sont liés et que l'agencéité des sujets et des objets est constituée dans le cadre d'une même «économie représentationnelle », selon l'expression de Webb Keane. Du point de vue ethnographique, l'auteure décrit deux cadres différents, mais qui se recoupent, pour expliquer la manière dont les praticiens religieux et l'État cubain envisagent les dangers des déchets rituels : un cadre religieux dans lequel certains types de déchets portent une charge spirituelle, et un cadre épidémiologique, basé sur d'anciennes métaphores de contagion racialisée.