“…L'enjeu dans ce contexte est à la fois de susciter l'expression des enquêtés, tandis que spontanément, les jeunes et, plus encore les enfants, ne se livrent pas à de longs récits, sans pour autant verser dans des formes factices ou standardisées de production dans lesquelles l'enquêté produit en anticipant un attendu inféré (un beau dessin, une histoire ayant une belle morale, un texte suscitant l'émotion ou un texte valorisable scolairement). Notre objectif étant d'adopter le point de vue de l'enfant, de lutter contre les tentations d'adultocentrisme (Delalande, 2007 ;Tersigni, 2014) et en tenant compte du contexte organisant le recueil des données (Becker, 2001) aussi chercheure en formation 2 . La mise en forme des saynètes, des photographies ou encore des dessins offraient d'appréhender les choix et stratégies déployés par les enfants pour nous livrer leur quotidien lié à l'école, les termes utilisés, les objets représentés, les mots utilisés et le répertoire sociologique référé permettaient de saisir les illustrations socialisantes et socialisatrices.…”