Key-words:round goby, biological invasions, epigenesis, alternative ontogenies, reproductive parametersOne of the most successful invasive fish species with negative impacts is round goby Neogobius melanostomus that has spread from its original Ponto-Caspian area to west and central Europe and even to North America. Previous studies focused on invasive fishes have revealed that these species have the capability to generate forms with life-history traits that differ between native and non-native populations. As a contribution to explain their invasion success, the theory of alternative ontogenies and invasive potential has been developed. The main aim of the present study was to test the hypothesis derived from this theory, which predicts that females of the non-native population of N. melanostomus (from Slovakia) will have significantly smaller oocytes, higher fecundity and smaller body size at maturity than those of the native population (from Bulgaria). All the three quantitative parameters of life-history traits examined in this study were found to be consistent with the predictions tested. Variations in reproductive parameters observed in non-native N. melanostomus demonstrate the species' phenotypic plasticity, which appears to be an important attribute that helps potential invaders to establish new populations in unknown environments. However, further experimental studies are necessary to verify this theory by testing hypotheses derived from it. Une des espèces les plus envahissantes de poissons aux impacts négatifs est le gobie à taches noires Neogobius melanostomus qui s'est propagé à partir de sa zone ponto-caspienne native vers l'ouest et le centre de l'Europe et même en Amérique du Nord. Des études antérieures sur les poissons invasifs ont révélé que ces espèces ont la capacité de générer des individus avec des traits d'histoire de vie qui diffèrent entre les populations autochtones et non autochtones. En guise de contribution à expliquer leur succès d'invasion, la théorie des ontogenèses alternatives et du potentiel invasif a été développée. L'objectif principal de cette étude était de tester l'hypothèse dérivée de cette théorie, qui prédit que les femelles de la population non autochtone de N. melanostomus (de Slovaquie) auront de plus petits ovocytes, une plus forte fécondité et une plus petite taille à maturité que celles de la population autochtone (de Bulgarie). Tous les trois paramètres quantitatifs des traits d'histoire de vie examinés dans cette étude ont été jugés conformes aux prédictions testées. Les variations dans les paramètres de reproduction observés chez N. melanostomus non indigènes démontrent la plasticité phénotypique de l'espèce, qui semble être un attribut important qui aide les envahisseurs potentiels à établir de nouvelles populations dans des environnements inconnus. Toutefois, d'autres études expérimentales sont nécessaires pour vérifier cette théorie en testant des hypothèses qui en découlent.
RÉSUMÉ