ABSTRACT. The effort expended on reproduction may entail future costs, such as reduced survival or fecundity, and these costs can have an important influence on life-history optimization. For birds with precocial offspring, hypothesized costs of reproduction have typically emphasized nutritional and energetic investments in egg formation and incubation. We measured seasonal survival of 3856 radio-marked female Mallards (Anas platyrhynchos) from arrival on the breeding grounds through brood-rearing or cessation of breeding. There was a 2.5-fold direct increase in mortality risk associated with incubating nests in terrestrial habitats, whereas during brood-rearing when breeding females occupy aquatic habitats, mortality risk reached seasonal lows. Mortality risk also varied with calendar date and was highest during periods when large numbers of Mallards were nesting, suggesting that prey-switching behaviors by common predators may exacerbate risks to adults in all breeding stages. Although prior investments in egg laying and incubation affected mortality risk, most relationships were not consistent with the cost of reproduction hypothesis; birds with extensive prior investments in egg production or incubation typically survived better, suggesting that variation in individual quality drove both relationships. We conclude that for breeding female Mallards, the primary cost of reproduction is a fixed cost associated with placing oneself at risk to predators while incubating nests in terrestrial habitats.RÉSUMÉ. L'effort investi à la reproduction peut avoir une incidence sur les coûts futurs -comme un faible taux de survie ou de fertilité -et ces coûts peuvent grandement influencer l'optimisation du cycle biologique. Chez les oiseaux dont les jeunes sont nidifuges, les coûts hypothétiques de la reproduction sont surtout liés aux efforts nutritionnel et énergétique investis dans la formation des oeufs et à l'incubation. Dans le cadre de cette étude, nous avons mesuré le taux de survie saisonnier de 3 856 Canards colverts (Anas platyrhynchos) femelles munies d'un émetteur radio, de leur arrivée sur les aires de nidification jusqu'à ce que l'élevage des jeunes soit complété ou jusqu'à l'échec de la nidification. Le taux de mortalité était de 2,5 fois plus élevé chez les femelles qui couvaient leurs oeufs en milieu terrestre, tandis qu'il a était à son plus bas niveau saisonnier au moment de l'élevage des jeunes en milieu aquatique. Le taux de mortalité a aussi varié en fonction de la date : il était à son maximum au moment où de nombreux Canards colverts nichaient, ce qui laisse croire que le changement de proies dans la diète des prédateurs communs pourrait exacerber le risque de mortalité chez les femelles à toutes les étapes de la nidification. Même si les efforts investis dans la ponte et l'incubation ont eu un effet sur le taux de mortalité, la plupart des relations n'étaient pas conformes aux prédictions de l'hypothèse des coûts de la reproduction; les femelles qui ont grandement investi dans la production d'oeufs ...