Although the effects of grazing-induced savannah degradation on animal diversity are well documented, knowledge of how they affect space use or responding behaviour remains poor. In this study, we analysed space use of the spotted sand lizard (Pedioplanis l. lineoocellata) in degraded versus nondegraded habitats of southern Kalahari savannah habitats. Lizards were radio tracked, daily movement distances recorded and home range sizes calculated. In degraded Kalahari savannah habitats where plant diversity and perennial grass cover are low but shrub cover high, P. lineoocellata moves larger distances (40.88 ± 6.42 m versus 27.43 ± 5.08 m) and occupies larger home ranges (646.64 ± 244.84 m 2 versus 209.15 ± 109.84 m 2 ) than in nondegraded habitats (high plant diversity, high perennial grass cover and low shrub cover). We assume that this increase in daily movement distances and home range sizes is a behavioural plasticity to limited food resources in degraded savannah habitats. Although P. lineoocellata is able to adjust to resource-poor savannah habitats, the increase in the lizard's movement activities is likely to result in a higher predation risk. This is supported by the lower availability of protective vegetation i.e. perennial grass cover. Hence, we conclude that despite behavioural plasticity of P. lineoocellata, overgrazing has a severe negative impact on the space use of P. lineoocellata.
RésuméBien que les effets de la dégradation de la savane due au pâturage sur la diversité animale soient bien documentés, on sait toujours peu de choses sur la façon dont ils affectent l'utilisation de l'espace ou les comportements de réponse. Dans cette étude, nous avons analysé l'utilisation de l'espace du lézard des sables tacheté Pedioplanis l. lineoocellata, dans des habitats de savane dégradés ou non du sud du Kalahari. Des lézards furent suivis par radio, les distances parcourues par jour furent enregistrées, et l'on a calculé la taille des domaines vitaux. Dans les habitats de savane dégradés du Kalahari, où la diversité végétale et la couverture herbacée pérenne sont faibles mais la couverture arbustive élevée, Pedioplanis lineoocellata couvre de plus grandes distances (40.88 ± 6.42 m versus 27.43 ± 5.08 m) et occupe de plus vastes domaines vitaux (646.64 ± 244.84 m 2 versus 209.15 ± 109.84 m 2 ) que dans les habitats non dégradés (grande diversité végétale, forte couverture herbacée pérenne et faible couverture arbustive). Nous supposons que cette augmentation de la distance parcourue chaque jour et de la taille des domaines vitaux est le résultat d'une plasticité comportementale face à des ressources alimentaires limitées dans les habitats dégradés de savane. Bien que P. lineoocellata soit capable de s'adapter à des habitats de savane pauvres en ressources, l'augmentation des déplacements du lézard est susceptible d'entraîner un plus grand risque de prédation. Cette hypothèse est confortée par la faible disponibilité de végétation protectrice, c.-à-d. d'une couverture herbacée pérenne. Dès lors, nous concluons...