Le Jeu Pathologique 2012
DOI: 10.1016/b978-2-294-72671-2.00007-6
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Histoire du jeu pathologique et approches de sens

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“…Notre hypothèse, qui ne saurait prétendre épuiser l'ensemble des significations ludiques de l'argent, consiste à voir dans ce dernier une protection contre l'anti-jeu que constituerait la nonchalance des joueurs, et ce, tant que la figure du joueur désirant perdre (Valleur et Bucher, 1997) représente un phénomène marginal, sinon un mythe invérifiable.…”
Section: Resultsunclassified
“…Notre hypothèse, qui ne saurait prétendre épuiser l'ensemble des significations ludiques de l'argent, consiste à voir dans ce dernier une protection contre l'anti-jeu que constituerait la nonchalance des joueurs, et ce, tant que la figure du joueur désirant perdre (Valleur et Bucher, 1997) représente un phénomène marginal, sinon un mythe invérifiable.…”
Section: Resultsunclassified
“…Autrement dit, ce n'est plus tant le jeu qui est conçu comme « pathologique » que l'« usage » plus ou moins problématique que le joueur en fait, pour reprendre les termes du DSM-5 (APA, 2013). S'il conviendrait d'analyser plus en détails les différents critères proposés par le DSM et ses évolutions à travers le temps (Castellani 2000 ;Rennert et al, 2014), notons également que cette définition indiciaire de l'addiction aux jeux d'argent -suivant une série de critères diagnostiques conçus comme autant d'indicateurs de la présence d'un trouble -nous conduit à placer le comportement du joueur sur un continuum allant du moins au plus problématique (en fonction du nombre de critères présents), la pratique des jeux d'argent étant ainsi conçue, au-delà d'un certain seuil, comme potentiellement nocive (Valleur et Bucher, 1997). Ce seuil pourra alors servir de repère au clinicien•ne ou au chercheur•e pour distinguer l'usage » normal » que l'on peut faire du jeu -on parlera alors d'une pratique « récréative » ou « sociale » -d'un usage « problématique », voire « pathologique » (INSERM, 2008).…”
Section: L'addiction Un Concept Extensifunclassified
“…Ce degré d'absorption varie en fonction des personnes et des situations au sein desquelles elles évoluent. À un seuil critique est avancé le terme clinique d'addiction au jeu (Griffiths, 2002;Haagsma, Pieterse, Peters, et King, 2013;Valleur, 2006). La littérature anglo-saxonne portant sur la pratique vidéo-ludique recense une variété de termes pour qualifier des comportements de jeu intensif : « excessive playing » (Haagsma et al, 2013;Hussain et Griffiths, 2009;King et Delfabbro, 2009), 1 « dependance on online gaming » (Beranuy, Carbonell, et Griffiths, 2012;Wan et Chiou, 2006), « problematic online gaming » (Snodgrass, Lacy, Francois Dengah, et Fagan, 2011), « game dependance » (Aarsand, 2012), et d'utilisation intensive d'Internet : « online dependance », « net dependance », « virtual dependance », « high internet dependency », « cyberspace dependance », « compulsive internet use », « excessive internet use », « problematic internet use », « pathological internet use », « internet dependance disorder » (Acier et Kern, 2011).…”
Section: Introductionunclassified