<i>Omnis autem argumentatio…aut probabilis aut necessaria esse debebit</i> (Cic. <i>Inv</i>. 1.44)

Montefusco, Lucia Calboli

doi:10.1525/rh.1998.16.1.1

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“…On peut s'aider avec 4 Cf. Calboli Montefusco (1998b), 7 ss. 5 Contraire à cette identification de ce qui est ένδοξον avec ce qui se passe ώς έπι τό πολύ (pour laquelle cf.…”

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L'argumentation rhétorique

Montefusco

2001

Journal of Latin Linguistics

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L'argumentation, point de rencontre de l'invention, de la disposition et de 1'elocution, représente sans doute la partie du discours rhétorique à laquelle dès les premiers témoignages jusqu'aujourd'hui on a consacré la plus grande attention. C'est en effet dans l'argumentation que le combat, pour ainsi dire, se développe.Sur ce point Aristote est d'une absolue intransigeance: "les seules armes avec lesquelles il est juste de lutter -dit il -, ce sont les faits, en sorte que tout ce qui n'en est pas la démonstration est superflu" . À l'analyse de cette démonstration il consacre donc la plus grande partie de sa Rhétorique. Dans le I a livre, au début du 3*"* chapitre, il nous dit: 'Trois éléments constitutifs sont à distinguer pour tout discours: celui qui parle, le sujet sur lequel il parle, celui à qui il parle; c'est à ce dernier, j'entends l'auditeur, que se rapporte la fin" (Rhet.1358 a 37-b 2).Cette affirmation, bien fameuse, contient en elle même la nécessité de 1 Rhet. 1404 a 5 ss. δίκαιον γάρ αύτοίς άγωνίζεσθαι TOÎÇ πράγμασιν, ώστε ταλλα Ιξω του άποδέίξαι περίεργα έστιν (pour les passages de la Rhétorique j'ai employé, sauf petites variations, la traduction de Dufour et Dufour/Wartelle. Édition "Belles Lettres"). L'importance attribuée ici aux πράγματα nous ramène au premier chapitre du premier livre où Aristote, en ouverte polémique avec les auteurs de τέχι/αι de son époque, oppose à la persuasion logique liée au πράγμα, la seule qu'il considère "technique", celle obtenue par ces éléments qui, n'ayant rien à voir avec la matière à traiter, comme le sont les passions reveillées dans l'âme des auditeurs, sont plusieurs fois définis comme εξω του πράγματος (Rhet. 1354 a 15; 1354 a 22; 1354 b 16 s.; 1354 b 27; 1355 a 2; 1355 a 19). Selon Aristote, ce qui devrait être superflu devient nécessaire à cause de la perversion de l'auditeur {Rhet. 1404 a 7 s.) ou de sa basse qualité (Rhet. 1415 b 5 s.): cf.

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L'argumentation rhétorique

Montefusco

2001

Journal of Latin Linguistics

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2007

A Companion to Roman Rhetoric

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Hermagoras and the Epicheireme

Braet

2004

Rhetorica

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This article argues that contrary to modern assumptions Hermagoras may not have discussed the epicheireme. And if he did, it is further maintained that he must have treated the epicheireme as an amplifying feature of style, as represented in the Rhetorica ad Herennium, rather than as a syllogistic device, as represented in Cicero's De inventione. Until now scholars have not appreciated that the stylistic view of the epicheireme underlies the discussion of both Ad Herennium and De inventione. They have failed to note that in the latter work Cicero has combined two views of the epicheireme: the original, typically rhetorical, amplifying feature of style, and a secondary argumentative-syllogistic form, which is derived from a philosophical-dialectical source.

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Omnis autem argumentatio…aut probabilis aut necessaria esse debebit (Cic. Inv. 1.44)

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