Telemetry is increasingly being used to estimate population-level survival rates. However, these estimates may be affected by the detectability of telemetry tags and are reliant on the assumption that telemetry data represent the movements of the tagged fish. Predation on tagged fish has the potential to bias survival estimates, and unlike the issue of detectability, methods to correct for the resulting bias (termed "predation bias") are not yet developed. In an acoustic telemetry study on inner Bay of Fundy Atlantic salmon (Salmo salar) smolts during 2008 and 2011, unusual tag detection patterns were indicative that some data may have been representative of the movements of predators rather than smolts. To incorporate predation effects into the resulting survival estimates, a suite of 11 summary migration metrics were compared between Atlantic salmon smolts and striped bass (Morone saxatilis). Cluster analyses revealed that 2.4% to 13.6% of tags implanted in smolts exhibited migration patterns more similar to striped bass than to other smolts, which was interpreted here as evidence of predation. Reassigning the fate of these tags as "depredated-died" reduced estimated survival from 43.5% to 41.1% in 2008 and from 32.6% to 19.0% in 2011 relative to a traditional mark-recapture model, illustrating the effect of predation bias in this case study.Résumé : L'utilisation de la télémétrie pour estimer les taux de survie à l'échelle de la population est de plus en plus répandue. Ces estimations peuvent toutefois être influencées par la détectabilité des étiquettes utilisées et reposent sur le principe que les données de télémétrie rendent compte des déplacements des poissons marqués. La prédation de ces derniers pourrait cependant biaiser les estimations des taux de survie et, contrairement au problème de détectabilité, il n'existe pas encore de méthode permettant de corriger le biais qui en résulte (appelé « biais de prédation »). Dans une étude de télémétrie acoustique portant sur des saumoneaux de saumon atlantique (Salmo salar) de la haute baie de Fundy, menée en 2008 et 2011, des motifs de détection d'étiquettes inhabituels indiquaient que certaines données pouvaient refléter les déplacements de prédateurs plutôt que ceux des saumoneaux. Afin d'intégrer les effets de la prédation dans les estimations des taux de survie en découlant, 11 paramètres sommaires associés à la migration de saumoneaux de saumon atlantique et de bars d'Amérique (Morone saxatilis) ont été comparés. Des analyses typologiques ont révélé que de 2,4 % à 13,6 % des étiquettes implantées dans des saumoneaux témoignaient d'habitudes migratoires plus semblables à celles de bars d'Amérique qu'à celles d'autres saumoneaux, ce qui a été interprété comme une preuve de prédation. La réaffectation du destin de ces étiquettes à des individus « morts-victimes de prédation » s'est traduite par une réduction des taux de survie estimés de 43,5 % à 41,1 % pour 2008, et de 32,6 % à 19,0 % pour 2011, par rapport aux résultats d'un modèle de marquage-recapture tra...