S’identifier à l’autre c’est se reconnaître soi-même. Cela revient à prendre et à analyser ce que vit l’autre à travers soi. Se mettre à la place de l’autre. Glisser dans l’identification peut donner l’illusion de rejoindre l’autre au plus près de sa souffrance et ainsi lui assurer un soutien sans faille. Pris dans l’enjeu de vouloir consoler, il y a, là, le mirage de ne pas le laisser seul et vulnérable dans sa tristesse.