“…Le modèle du stress associé a `un statut de minorité sexuelle (stress minoritaire; Meyer, 2003) propose en ce sens que les individus dont l'identification, les attirances ou les comportements sexuels seraient non conformes a `la norme hétérosexuelle seraient exposés a `des expériences de stigmatisation, de discrimination ou de victimisation, lesquelles influenceraient a `la hausse l'incidence des difficultés d'adaptation vécues par ces jeunes (Hatzenbuehler, 2009). Il a été révélé que ces expériences de stress minoritaire, encore bien présentes au postsecondaire même si moins généralisées qu'au secondaire (Chamberland, Émond, Julien, Otis & Ryan, 2011), ont un effet délétère non seulement sur le rendement scolaire des jeunes de minorités sexuelles (Klein & Dudley, 2014;Woodford & Kulick, 2015), mais également sur leur santé mentale (Parra, Benibgui, Helm & Hastings, 2016). En ce qui concerne les individus en discordance d'une part, les auteurs mentionnent, par exemple, que ceux qui s'identifient hétérosexuels et qui rapportent des attirances ou des comportements avec des personnes de même sexe tendent a `ne pas intégrer les communautés de la diversité sexuelle et risquent donc d'être privés d'un réseau de soutien (Pathela et al, 2006).…”