Intangible cultural heritage webs: Comparing national networks with digital methods

Abstract

International audienceThe 2003 Unesco Convention for the safeguarding of the intangible cultural heritage (ICH) is addressed to States and assigns them several tasks. No State, however, can accomplish all these tasks without mobilizing a wide network of institutions, associations and individuals. The national ICH policies intersect, overlap and often transform the existing relationships among these actors. This paper aims at comparing several national networks (France, Italy, Switzerland) involved in the implementation of the 2003 Unesco Convention in order to highlight national trends and specificities. The analysis will employ an innovative methodology based on digital methods and aimed at exploring the landscapes of websites dedicated to the intangible heritage. Analyzing the hyperlinking strategies of ICH actors, we will identify the specific web topology of each nation, showing which actors are central and peripheral, whether clusters or cliques are formed and who plays the roles of authority and hub

Networked practices of intangible urban heritage: the changing public role of Dutch heritage professionals

“…8 This way of working shifts the attention to the connections between organisations and the benefits of collaboration. As Severo andVenturini (2016, 1617) argue about the need to involve a wide network of actors: 'ICH is created and sustained by vast and complex networks of institutions, associations, nongovernmental organizations (NGOs), groups, and even single individuals' .…”

Enjeux topologiques et topographiques de la cartographie du Web

“…Néanmoins, on ne peut négliger que, dans l'étude des réseaux d'acteurs, comme celui qu'on conduit ici, l'inclusion des repères de la cartographie classique, comme centre-périphérie, n'est pas seulement intuitive mais aussi efficace pour interpréter certains phénomènes sociaux. Ainsi, dans le cas des acteurs du patrimoine immatériel, la cartographie du Web permet de saisir de facilement l'approche centralisée typique du système patrimonial français (Iogna-Prat, 2009), surtout si on compare le graphe français avec le graphe d'autres pays (voir étude précédente Severo et Venturini, 2015). Dans ce contexte, la dichotomie centre/périphérie est utilisée avec toute sa puissance sémantique pour « la formalisation de tout système fondé sur des relations d'inégalité et non d'en faire usage comme simple description de gradient ou de différenciation spatiales ».…”

“…Comme mentionné précédemment, les sites Web du patrimoine immatériel ont été classés par rapport à leur échelle, en distinguant les acteurs internationaux, nationaux et locaux. Cette technique a permis d'observer quelle est l'organisation spatiale globale du système de conservation lié à ce patrimoine et surtout de la comparer avec l'organisation d'autres pays (Severo et Venturini, 2015). Dans le cas de la France, cela a permis d'observer l'omniprésence d'acteurs nationaux aussi au niveau local (Figure 2).…”

“…Ce phénomène est intéressant pour le sujet de ce numéro de Réseaux, dédié aux relations entre topologies et topographies, car la gestion du patrimoine immatériel introduit une nouvelle topologie de gouvernance 'en réseau' qui vient s'ajouter aux structures traditionnelles de l'administration organisées par échelle géographique : Etats, régions, départements et villes. Dans une étude précédente (Severo et Venturini, 2015), nous avons montré comment l'analyse des connexions entre les acteurs du patrimoine immatériel et de leur organisation en réseau peut permettre de mieux comprendre la gestion de ce patrimoine. La méthodologie de la cartographie du web (présentée dans le prochain paragraphe) a permis d'analyser et comparer le système de gestion de trois pays (France, Italie et Suisse) et, pour chaque pays, d'identifier les principaux acteurs et voir comment ils interagissent pour créer un système de conservation (plus ou moins) intégré.…”

Digital Design and Application Strategy of Intangible Cultural Heritage Presentation

“…The digital technology, which is the main representative of information technology, has been developed rapidly and popularized. It has provided great help for the protection of the intangible cultural heritage [1]. However, the intangible cultural heritage is special.…”