Cet article s’ouvre sur une explicitation de la situation de violences systémiques dans laquelle se trouve le Mexique depuis le milieu des années 90 avec une intensification à partir de 2006 à partir de l’analyse que Sayak Valencia en propose dans son essai Capitalismo gore. Ensuite, il s’agit de présenter les résistances à cette nécro-politique que les écrivaines mexicaines travaillent dans leurs fictions. Je m’arrêterai sur deux types antagoniques de propositions littéraires : je présenterai tout d’abord les apports de la nécro-écriture portée par Cristina Rivera Garza, puis je reviendrai à Sayak Valencia par ses écrits fictionnels pour étudier l’utopie cuir qu’elle construit dans sa poésie et la réponse que celle-ci constitue au capitalisme gore.