“…Les regards posés sur la violence au travail demeurent généralement assez « disciplinaires » ou, tout au moins, plutôt partiels. Certains auteurs s'intéressent, par exemple, aux facteurs qui rendent un individu violent Crawford, 1997 ;Kelleher, 1996 ;Capozzoli et McVey, 1996 ;Elliott et Jarrett, 1994 ;Baron, 1993), quelques-uns s'attardent à des dimensions interpersonnelles telles l'envie ou la jalousie (Neuman et Baron, 2003 ;Vecchio, 2000 ;Andersson et Pearson, 1999) alors que d'autres posent un regard sur les dimensions organisationnelles associées au phénomène (Hoel et Salin, 2003 ;Soares, 2002 ;Lord, 1998 ;Mayew et Quinlan, 1999 ;Neuman et Baron, 1998 ;Einarsen et Raknes, 1997 ;Leymann, 1996 ;Spratlen, 1995 ;Johnson et Indvik, 1994 ;Björkqvist et coll., 1994 ;Diaz et McMillin, 1991). Rares sont ceux, cependant, qui posent un regard plus intégrateur sur le phénomène (Salin, 2003).…”