“…Or, force est de constater que « l'aide » bilatérale liée et/ou multilatérale dans le secteur rizicole, présente tout de même une contrepartie en lien avec l'importation de riz, qui pourrait générer un cercle vicieux d'aide perpétuelle. En effet, du fait de l'instabilité politique, des conflits récurrents, et de la forte dépendance de l'agriculture aux variations climatiques, les Etats africains dont le Burkina peinent à créer la « révolution verte » observée dans d'autres pays, et donc à tirer profit véritablement de l'aide (Torretti, 2017). On aboutit à la situation inverse évoquée par Tibor (1972), dans laquelle les pays en développement paient plus qu'ils ne reçoivent (« les pauvres » financent les « riches »).…”