Latent infection and tissue colonization by Diaporthe toxica was examined by light, scanning, and transmission electron microscopy in stems, leaves, and petioles of resistant and susceptible narrow-leafed lupins (Lupinus angustifolius). Resistance was observed during the latent phase of the disease as an incompatible reaction between the host and pathogen that appeared to occur after penetration of the cuticle. Conidia were attached firmly to the cuticle by an extracellular substance presumably exuded from the conidia. Conidia penetrated the cuticle directly via an infection peg and formed subcuticular coralloid hyphae. The frequency of subcuticular coralloid hyphae was similar on stems, leaves, and petioles of each line. At 14 days after inoculation, resistant plants had a high frequency of small coralloid hyphae (10-80 µm length). The epidermal cells beneath these small coralloid hyphae appeared necrotic and collapsed with accumulation of polyphenolics and electron-dense substances and a loss of internal organisation in the cytoplasm. Necrosis was occasionally observed in small coralloid hyphae as well. Susceptible plants had a high frequency of large coralloid hyphae (80-400 µm length) in which intrahyphal hyphae were observed, and host epidermal cells beneath large coralloid hyphae appeared normal. Colonization of tissues below the cuticle began immediately after excision of stems from susceptible plants, but was delayed in resistant plants. At 8 days after excision, hyphae had invaded all stem tissues and initiated the formation of pycnidia in susceptible plants, but few hyphae were observed in stems of resistant plants.Résumé : À l'aide de la microscopie photonique et électronique par balayage et par transmission, les auteurs ont examiné l'infection latente et la colonisation des tissus par le Diaporthe toxica au niveau des tiges, des feuilles et des pétioles de lupins à feuilles étroites (Lupinus angustifolius) susceptibles et résistants. La résistance se manifeste au cours de la période latente de la maladie sous forme d'une réaction d'incompatibilité entre l'hôte et le pathogène, laquelle semble survenir après la pénétration de la cuticule. Les conidies sont fermement attachées à la cuticule par une substance extracellulaire présumément exsudée par la conidie. Les conidies pénètrent la cuticule directement par une cheville d'infection et forment des hyphes coralloïdes sous la cuticule. La fréquence des hyphes sous-cuticulaires est semblable sur les tiges, les feuilles et les pétioles de chaque lignée. Quatorze jours après l'inoculation, les plantes résistantes montrent une grande fréquence de petits hyphes coralloïdes (10-80 µm de longueur). Les cellules épidermiques sous ces petits hyphes coralloïdes apparaissent nécrosées et affaissées avec accumulation de substances polyphénoliques denses aux électrons et désorganisation du cytoplasme. On observe également une nécrose occasionnelle des petits hyphes coralloïdes. Les plantes susceptibles montrent une plus grande fréquence de gros hyphes coralloïdes (80...