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(francuski) Durant ses 15 ann?es de r?gne, le souverain d'Epire et plus tard empereur de Thessalonique, Theodore Doukas, fort de ses nombreuses victoires face aux Latins et aux Bulgares lui ayant valu de repousser dans une large mesure les fronti?res de son Etat, a acquis un grand prestige aupr?s de ses sujets. Pourtant, on ne lui conna?t aucun ?loge le c?l?brant comme cela est le cas pour ses homologues, et ce non seulement de la dynastie des Comn?nes et des Anges au XIIe si?cle, mais aussi parmi les Lascaris de Nic?e. Les raisons pour lesquelles la propagande de Th?odore Doukas a omis de recourir a la rh?torique doivent ?tre, a ce qu'il semble, recherch?es dans les circonstances historiques, voire le d?sint?r?t de ce souverain pour cette discipline, et non dans l'absence d'orateurs instruits et de talents. Le r?le d'?crivain aulique aurait pu ?tre endosse, par exemple, par Apokaukos Chomatenos et Georges Bardanes, qui occupaient d'importantes fonctions eccl?siastiques dans l'Etat ?pirote, mais aussi Michel Choniates et Euthyme Tornikes, qui avaient d?j? ?cris des ?loges pour deux empereurs respectivement Isaac II et Alexis III. Toutefois, quand bien m?me la rh?torique n'existait pas en tant qu'?l?ment du c?r?monial aulique en vigueur dans l'Etat ?pirote, elle gardait toute sa place dans les lettres des dignitaires eccl?siastiques ?rudits. Il est ainsi permis de consid?rer que l'absence d'?loges de Th?odore Doukas a ?t?, en partie, compens?e par les lettres que lui a adress?es le m?tropolite de Naupacte, Jean Apokaukos. Sur plus de 150 lettres de sa main, aujourd'hui conserv?es, pas moins de 21 ?taient adress?es au souverain d'Epire. Bien que ces derni?res aient quasiment toujours ?t? r?dig?es pour des raisons pratiques - Apokaukos y exposant des revendications personnelles ou au nom d'autrui - leur partie introductive renferme tr?s r?guli?rement un ?loge de Theodore Doukas qui n'est pas sans rappeler, parfois, les discours ?pidictiques. Une lecture et analyse attentives de ces lettres laissent apparaitre que, des le d?but du r?gne de Theodore Doukas, et au plus tard a partir de 1218, soit avant sa proclamation en tant qu'empereur (1225/26), Apokaukos a soutenu les ambitions imp?riales de ce souverain. Dans la p?riode 1218-1220 on rel?ve plusieurs allusions au fait que Theodore Doukas se verra conf?rer le pouvoir imp?rial par exemple lorsqu'il pr?voit que Theodore rev?tira bient?t les chausses rouges (cf. Epirotica 245.23-24) et qu'il recevra l'onction imp?riale (cf. Epirotica 247.23-27). Plus encore, durant cette m?me p?riode, et ce a deux reprises, Apokaukos appelle explicitement Theodore Doukas notre empereur, une premi?re fois dans une lettre adress?e a Theodore lui-m?me (cf. NP 271.11-20) et une seconde fois dans une lettre adress?e au patriarche de Nic?e, Manuel Ier, en 1222 (cf. Epirotica 272.30-31). N?anmoins, ce n'est qu'avec la proclamation de Theodore Doukas en tant qu'empereur que les lettres d'Apokaukos rev?tent le ton d'enkomia du souverain ?pirote, ce qu'Apokaukos annonce lui-m?me dans sa premi?re lettre adress?e a Theodore imm?diatement ?pres sa proclamation en tant qu'empereur (cf. NP 289.24-31). A partir de cet instant, lorsqu'il s'adresse directement a l'empereur, il emploie le terme de basileus, ce qui n'a jamais ?t? le cas auparavant. Parall?lement, on note l'apparition de plusieurs lieux communs, caract?ristiques des ?loges adresses aux empereurs, jusqu'alors absents dans ses lettres. Apokaukos, par exemple exprime sa crainte que son art de la rh?torique ne soit pas suffisant pour louer, comme il se doit, les vertus de l'empereur (cf. Bees 77.25-31) Theodore Doukas est compare aux empereurs ant?rieurs, en affirmant qu'il a surpasse tous ses pr?d?cesseurs par sa vertu et ses actes (cf. Bees 69) l'empereur de Thessalonique est compare au Christ (cf. Bees 71.1-3) et aux guides v?t?rotestamentaires du peuple ?lu. Enfin, Apokaukos introduit alors un nouveau motif exprimant l'espoir que Theodore Doukas lib?rera Constantinople et recouvrera le tr?ne imp?rial. .
(francuski) Durant ses 15 ann?es de r?gne, le souverain d'Epire et plus tard empereur de Thessalonique, Theodore Doukas, fort de ses nombreuses victoires face aux Latins et aux Bulgares lui ayant valu de repousser dans une large mesure les fronti?res de son Etat, a acquis un grand prestige aupr?s de ses sujets. Pourtant, on ne lui conna?t aucun ?loge le c?l?brant comme cela est le cas pour ses homologues, et ce non seulement de la dynastie des Comn?nes et des Anges au XIIe si?cle, mais aussi parmi les Lascaris de Nic?e. Les raisons pour lesquelles la propagande de Th?odore Doukas a omis de recourir a la rh?torique doivent ?tre, a ce qu'il semble, recherch?es dans les circonstances historiques, voire le d?sint?r?t de ce souverain pour cette discipline, et non dans l'absence d'orateurs instruits et de talents. Le r?le d'?crivain aulique aurait pu ?tre endosse, par exemple, par Apokaukos Chomatenos et Georges Bardanes, qui occupaient d'importantes fonctions eccl?siastiques dans l'Etat ?pirote, mais aussi Michel Choniates et Euthyme Tornikes, qui avaient d?j? ?cris des ?loges pour deux empereurs respectivement Isaac II et Alexis III. Toutefois, quand bien m?me la rh?torique n'existait pas en tant qu'?l?ment du c?r?monial aulique en vigueur dans l'Etat ?pirote, elle gardait toute sa place dans les lettres des dignitaires eccl?siastiques ?rudits. Il est ainsi permis de consid?rer que l'absence d'?loges de Th?odore Doukas a ?t?, en partie, compens?e par les lettres que lui a adress?es le m?tropolite de Naupacte, Jean Apokaukos. Sur plus de 150 lettres de sa main, aujourd'hui conserv?es, pas moins de 21 ?taient adress?es au souverain d'Epire. Bien que ces derni?res aient quasiment toujours ?t? r?dig?es pour des raisons pratiques - Apokaukos y exposant des revendications personnelles ou au nom d'autrui - leur partie introductive renferme tr?s r?guli?rement un ?loge de Theodore Doukas qui n'est pas sans rappeler, parfois, les discours ?pidictiques. Une lecture et analyse attentives de ces lettres laissent apparaitre que, des le d?but du r?gne de Theodore Doukas, et au plus tard a partir de 1218, soit avant sa proclamation en tant qu'empereur (1225/26), Apokaukos a soutenu les ambitions imp?riales de ce souverain. Dans la p?riode 1218-1220 on rel?ve plusieurs allusions au fait que Theodore Doukas se verra conf?rer le pouvoir imp?rial par exemple lorsqu'il pr?voit que Theodore rev?tira bient?t les chausses rouges (cf. Epirotica 245.23-24) et qu'il recevra l'onction imp?riale (cf. Epirotica 247.23-27). Plus encore, durant cette m?me p?riode, et ce a deux reprises, Apokaukos appelle explicitement Theodore Doukas notre empereur, une premi?re fois dans une lettre adress?e a Theodore lui-m?me (cf. NP 271.11-20) et une seconde fois dans une lettre adress?e au patriarche de Nic?e, Manuel Ier, en 1222 (cf. Epirotica 272.30-31). N?anmoins, ce n'est qu'avec la proclamation de Theodore Doukas en tant qu'empereur que les lettres d'Apokaukos rev?tent le ton d'enkomia du souverain ?pirote, ce qu'Apokaukos annonce lui-m?me dans sa premi?re lettre adress?e a Theodore imm?diatement ?pres sa proclamation en tant qu'empereur (cf. NP 289.24-31). A partir de cet instant, lorsqu'il s'adresse directement a l'empereur, il emploie le terme de basileus, ce qui n'a jamais ?t? le cas auparavant. Parall?lement, on note l'apparition de plusieurs lieux communs, caract?ristiques des ?loges adresses aux empereurs, jusqu'alors absents dans ses lettres. Apokaukos, par exemple exprime sa crainte que son art de la rh?torique ne soit pas suffisant pour louer, comme il se doit, les vertus de l'empereur (cf. Bees 77.25-31) Theodore Doukas est compare aux empereurs ant?rieurs, en affirmant qu'il a surpasse tous ses pr?d?cesseurs par sa vertu et ses actes (cf. Bees 69) l'empereur de Thessalonique est compare au Christ (cf. Bees 71.1-3) et aux guides v?t?rotestamentaires du peuple ?lu. Enfin, Apokaukos introduit alors un nouveau motif exprimant l'espoir que Theodore Doukas lib?rera Constantinople et recouvrera le tr?ne imp?rial. .
The paper considers two basic philological/historical issues. The first deals with the most important preserved Greek sources describing the preparation of the conspiracy against Nikephoros II Phokas and his murder (Leo the Deacon, Michael Psellos, John Skylitzes and John Zonaras). It examines their reliance on the lost sources known as version "A" and "B" of the biography of Nikephoros II Phokas, and refers in particular to the Short History by Michael Psellos. The second issue involves the relations between John Tzimiskes and Nikephoros II Phokas in the period from 965 (Tzimiskes' demobilisation?) until the murder of Nikephoros Phokas, in December 969, a time that was poorly documented in the said sources
"Chapter 1 of this paper investigates the main themes in the research of Michael Psellos’ Historia Syntomos. Chapter 2 puts forward the question of possible interrelations between the Historia Syntomos and one type of the short imperial chronicles, the so-called Kaiserlisten. Chapter 3 reexamines the possible relation between the Historia Syntomos and a short Psellos’ work entitled Περὶ τῆς κατὰ Χριστὸν γενεαλογίας. Keywords: Michael Psellos, Historia Syntomos, Byzantine chronography, Kaiserlisten, chronology, treatise Περὶ τῆς κατὰ Χριστὸν γενεαλογίας. "
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