Tous droits réservés © Département des relations industrielles de l'Université Laval, 2016Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit.Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'Université de Montréal, l'Université Laval et l'Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Résumé de l'article Les questions de justice et d'équité demeurent une préoccupation majeure pour les salariés. Or, les formes de justice organisationnelle ont des effets différenciés sur les comportements de citoyenneté organisationnelle. Dans cet article, nous nous sommes intéressés au rôle médiateur de l'engagement au travail. En nous appuyant sur le modèle des exigences et des ressources de l'emploi (Demerouti et al., 2001), nous proposons un modèle intégrateur qui soutient que la justice organisationnelle perçue joue le rôle de ressource de l'emploi et favorisera l'engagement au travail qui, à son tour, va encourager les comportements de citoyenneté. Nous supposons ainsi que les différentes formes de justice ont des propriétés motivantes qui conduisent à un haut niveau d'engagement au travail et, en conséquence, un niveau de performance extra rôle élevé. Notre étude permet de mettre en lumière le processus motivationnel, au travers de l'engagement au travail, entre les différentes formes de justice perçues et les comportements de citoyenneté organisationnelle.Cette recherche porte sur le contexte spécifique de la police française qui, avec la mise en place de nouveaux outils de management, se heurte à une problématique inédite d'équité, et non plus d'égalité. C'est à notre connaissance, la première étude, en France, à examiner les problématiques de justice dans le contexte de la police française. Les résultats, provenant d'un échantillon de 718 fonctionnaires de police, indiquent que le dévouement des policiers est la dimension de l'engagement au travail qui explique le mieux les effets des dimensions de la justice organisationnelle, telle que perçue par eux, sur leurs comportements de citoyenneté organisationnelle. Les implications en termes de pratiques RH dans la police sont ensuite discutées.Le rôle médiateur de l'engagement au travail dans la relation entre la justice organisationnelle et les comportements de citoyenneté : le cas de la police française