L’accompagnement personnalisé d’intégration communautaire (APIC) offre un soutien aux personnes ayant un traumatisme craniocérébral (TCC) qui vivent des difficultés d’intégration sociale. Dans ce programme, l’accompagnateur citoyen rencontre une personne trois heures par semaine pendant un an afin de la soutenir dans la réalisation de ses projets et activités. Ce rôle confronte les accompagnateurs citoyens à de nombreux défis qui peuvent entraîner des risques pour leur santé mentale. Cet article fait part des représentations de la pratique de l’accompagnement citoyen selon la perspective des accompagnateurs citoyens. Les résultats permettent de dégager cinq principes qui délimitent et définissent cette pratique : 1) trouver la « bonne distance » dans la relation avec l’accompagné ; 2) considérer l’ensemble des acteurs dans le processus ; 3) mettre la personne et ses désirs au coeur de la pratique ; 4) accepter de ne pas tout savoir ; et enfin, 5) s’engager tout en acceptant la possibilité d’être transformé.APIC (Citizen Accompaniment Project for Community Integration) offers support for the social integration of people living with traumatic brain injury. The accompanying citizen meets the person three hours a week for a period of a year in order to offer assistance in the accomplishment of his/her projects and activities. This role confronts the accompanying citizen with many challenges that may put their mental health at risk. This article offers a reflection on this practice from the accompanying citizen’s perspective. Five principles that can help better delimit and define citizen accompaniment are drawn from the results: 1) finding a “good distance” in the relationship to the accompanied person, 2) considering all of the actors in the process, 3) putting the accompanied person and their desires at the heart of the practice, 4) accepting not knowing everything, 5) being committed to the project and accepting it may transform you