Résumé
Pour l’intervenante sociale au Québec, il existe désormais une réalité incontournable : l’hétérogénéité culturelle de la population. La prise de conscience de cette réalité tend à se généraliser dans le discours et dans les préoccupations des intervenantes. S’étant cantonnée dans l’interethnique, l’intervention interculturelle s’est toutefois centrée sur la variabilité des pratiques et des coutumes, qu’elle a liée à l’existence de systèmes de valeurs différents. Il devait suffire, pour agir, de s’ouvrir aux valeurs de l’autre. Cette approche se révèle insuffisante selon l’auteur. Celui-ci propose de revenir sur les fondements limitatifs et parfois inexacts de la pratique interculturelle actuelle et de définir les paramètres d’un modèle d’intervention interculturelle basé sur une approche narrative et sémiotique des systèmes de significations.