“…Le désengagement de l'État, allié à l'absence de relais dans l'économie privée au début des années 1990, constitue le terreau du développement d'initiatives dans l'action sociale émanant d'organisations non gouvernementales (ONG), « souvent avec le soutien de puissants bailleurs de fonds occidentaux (Union européenne, Banque Mondiale, grandes ONG internationales) » (PIROTTE, 2009). Ces ONG ont une influence certaine sur les processus de transformation de l'offre de services en appuis aux besoins sociaux de la population dans le pays par leurs actions auprès des plus démunis, par leur relativement bonne couverture territoriale et, non des moindres, par leur poids politique (DRAGAN, 2014).…”